Les restrictions imposées aux cadres de l’UFDG détenus à la maison centrale de Coronthie fâchent les responsables de cette formation politique. Ce samedi 13 février, Joachim Baba Millimouno, le vice-coordinateur du pool de communication de l’UFDG parle d’une violation des droits humains.
« Le fait de réduire leur mouvement, de les empêcher de faire leur sport, c’est déjà une autre violation manifeste de leur droit. Un prisonnier, quelle que soit sa faute, il a droit au respect. Malheureusement, notre État a choisi de se fourvoyer dans une sorte de violation sans précédente des lois. Ce qui est totalement déplorable » a-t-il regretté.
La santé de certains cadres notamment Ousmane Gaoual Diallo serait menacée. Il a besoin de soins adéquats. Ce responsable adjoint de la communication de l’UFDG prend l’opinion à témoin
« L’Etat sera tenu responsable de tout ce qui leur arrivera. Puisque c’est lui qui les a emprisonnés et il se doit de veiller sur leur santé et leur sécurité » a-t-il entonné
Au sujet du dialogue entre le pouvoir et l’UFDG que tentent actuellement des diplomates, Joachim Baba Millimouno martèle un refus catégorique de son parti.
« Il est hors de question pour l’UFDG, et même pour les détenus qui sont d’ailleurs les plus déterminés dans ce sens-là, d’aller ramper, de lécher les bottes de qui que ce soit pour obtenir leur libération » a-t-il prévenu
Par Abdul Karim Barry pour couleurguinee.com