Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah et Étienne Soropogui, ont été déférés cet après midi au tribunal de première instance de Dixinn. Ils ont été présentés au juge d’instruction. Ils ont été entendus. Ils ont nié tous les faits pour lesquels ils sont inculpés. Malgré tout, ils ont été placés en détention provisoire.
Me Salif Beavogui qui s’est exprimé au nom du collectif des avocats chargés de la défense de l’UFDG est revenu sur les faits qui ont été reprochés à ses clients.
«Nous sommes aujourd’hui au tribunal de première instance de Dixinn où nos clients viennent d’être déférés au cabinet d’instruction du doyen des juges pour des faits qualifiés de fabrication, acquisition, stockage, détention, usage d’armes légères de guerre, détention de munitions, de menace et association de malfaiteurs sur la base d’une commission rogatoire délivrée par le doyen des juges pour les zones bien indiquées à savoir Kakimbo, Wanindara, Cimenterie, Fofomeré et Lambandji canadien» a-t-il fait savoir
Me Salif Beavogui dit que rien ne justifie la détention de ses clients. Il estime qu’on aurait dû les placer sous contrôle judiciaire.
«Il faut relever tout de suite que leur détention ne se justifie pas. Non seulement, ils ont rejeté les faits ensuite ce sont des personnalités de ce pays qui ont des domiciles fixes et connues, qui ne peuvent en aucune manière se soustraire à la justice. A longueur de journées, des citoyens sont déférés et placés sous contrôle judiciaire. On aurait pu les placer sous contrôle judiciaire, mais nous avons compris que dans cette affaire, le droit est totalement mis de coté et c’est l’injustice qui triomphe dans cette affaire» a-t-il indiqué.
Aujourd’hui, ils étaient en première comparution et dans les jours à venir, ils seront interrogés selon Me Salif Beavogui.
Par Mamadou Baïlo Diaguissa Sow pour couleurguinee.com