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lundi, novembre 25, 2024

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Réhabilitation des axes à Conakry : le revers de la médaille

Les travaux de réhabilitation des voiries urbaines dans certaines parties de Conakry impactent les usagers.
Au rond-point Kagbelen où nous nous sommes rendus le week-end dernier, difficile de se frayer un chemin.
Les usagers se plaignent. Ils disent avoir mal à circuler, à cause des bouchons intempestifs et des repères inexistants pour s’embarquer pour les différentes  destinations.

« Il y a des difficultés actuellement pour accéder à la gare, là où tu dois aller chercher la voiture. Par exemple pour aller à Coyah, il faut descendre de l’autre côté, traverser. Dès fois, tu peux faire 30 minutes pour traverser le rond-point. Ça c’est tous les jours et si c’est les week-ends c’est pire. S’ils pouvaient accélérer les travaux ce serait mieux .Parce que ça fait longtemps qu’ils sont là mais jusqu’à présent, ils sont au même niveau » déplore un piéton qui passe quotidiennement à cet endroit.
L’autre chose que fustige ce jeune, c’est le prix de transport que fixe les motards basés dans cette zone.
« S’il y a énormément de bouchon, les motards même si c’est d’ici là-bas, ils te disent 5 000 fg. Et certains taximen, si te leur demandes où ils partent, ils ne te répondent même pas. D’autres même coupent les tronçons » accuse-t-il.
Bachir Diallo exploitant de taxi moto évoque les difficultés rencontrés avant de justifier l’augmentation du prix de transport que les motards fixent.
« On a des difficultés non seulement de clientèle et des difficultés liées au mauvais état de la route. Nos clients aussi ont du mal à trouver un repère pour s’embarquer parce que tout le rond-point est bloqué. Par exemple, pour aller à Dubreka, si tu te trouves vers la route qui mène à km 36, il te faudra aller jusqu’à l’usine CIMAF et contourner pour rejoindre l’autre côté et vice-versa. Il n’y a pas un accès direct. Et c’est ce qui nous oblige nous motards à imposer certains prix parce que le trajet devient plus long » explique ce motard.
Les commerçants également ont des plaintes
« Il y a beaucoup de poussière ici qui se colle sur nos articles. En plus la clientèle n’est pas au rendez-vous comme d’habitude, parce que il y a beaucoup d’embouteillage, même pour accéder à nos boutiques c’est tout à fait des problèmes. Que les autorités relancent de manière plus rapide le travail » sollicite Aïssatou Lamarana Sow vendeur d’articles divers.
Les agents de la police routière étaient justement au niveau du rond-point. Ils s’attelaient à régler la circulation. Adjudant-chef Faya Kamano explique comment ils font pour réduire les bouchons.
« Chaque jour, nous déployons des agents jusqu’à côté des usines pour qu’ils interviennent parce qu’il y a des chauffeurs de taxi qui garent très mal et les chauffeurs des camions des usines qui sont à côté qui amènent leur camion au bord de la route ici et c’est ce qui bloque la circulation » dit cet agent.
Ces citoyens invitent les nouvelles autorités à  faire accélérer les travaux pour mettre fin à ce calvaire
           Par Abdul Karim Barry Pour couleurguinee.com

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