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vendredi, mars 29, 2024

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Gaoual : la femme dialonkée et la poterie, un amour éternel !

A Gaoual, dans l’univers des potiers se côtoient de braves femmes. Elles sont djalonkées dans l’âme et amoureuses de la poterie. Une activité qui se transmet de génération en génération. Et elles assurent cette transmission de ce savoir de mère en fille. A travers les jarres, les calebasses et autres qu’elles tirent de la boue, elles expriment leur savoir-faire acquit au fil des ans et elles renforcent la croyance de la progéniture en ces coutumes et valeurs

Si l’on savait ce que l’eau glacée commettait comme dégât dans l’organisme, on se serait tous trouvé des jarres pour conserver l’eau. Une mise en garde de Mariame Camara une vendeuse qu’on a rencontrée. Une artisane de cette poterie à Gaoual.

Les dépositaires de ces œuvres culturelles en voie de disparition sont les djalonkés.

La marque de fabrique reste jalousement gardée par cette communauté. Ce bijoux fragile, fait à base de terre cuite, se transporte sur la tête, quelques fois, ces femmes font jusqu’à 50 km de marche, parce qu’en cas de mouvement, les jarres sont cassables.

Une jarre se négocie autour de 150 000 fg voire 60 000 fg. La femme djalonkée est une mère honorable qui travaille dur pour la survie. Malheureusement, on ne parle pas d’elle les 8 mars, journée internationale de la femme. La femme djalonkée considère la poterie comme une valeur culturelle et non une source de revenu.

Fatiguées, exténuées par des heures de marche, ce commerce en tête, elles profitent pour reprendre le souffle sous l’ombre des gros arbres pour quelques heures de sieste avant de reprendre le chemin pour les marchés hebdomadaires, certaines avec des bébés au dos. C’est là-bas qu’elles revendent ces jarrezq.

De Gaoual par Kolinkè Hassane Diallo pour couleurguinee.com

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