Au symposium du syndicaliste feu Louis Mbemba Soumah le 6 novembre dernier au palais du peuple, les deux factions du SLECG divisées depuis plus d’une année se sont engagées à mettre fin à leurs querelles et à revenir à des meilleurs sentiments.
« Depuis que la déclaration a été faite au palais du peuple, nous sommes en train d’examiner la possibilité de mettre en œuvre la dite décision. Nous avons tenu une réunion avec le bureau exécutif national du SLECG. Nous avons pris des dispositions. On a d’ailleurs envoyé des messages à tous nos bureaux à l’intérieur du pays pour que chaque bureau puisse donner sa position » a dit Aboubacar Soumah.
Cependant, ce syndicaliste affirme que depuis la fin du symposium, il n’a pas discuté avec la dame
« Je n’ai pas communiqué avec elle » a-t-il dit
Aboubacar Soumah se dit favorable à la réconciliation mais pose des conditions.
« Si toutefois, elle va être animée d’un esprit de combativité réel, comme cela se doit, on sera ensemble. Nous, nous défendons les enseignants. Eux, ils tiennent les discours du pouvoir. Donc, si elle change de position, il n’y a aucun problème. Mais, si elle continue à être le porte-parole du gouvernement et à s’interposer à nos activités, on ne pourra pas nous entendre » a-t-il déclaré clairement.
Pour Dame Kadiatou Bah la proposition de conciliation a été faite par certains doyens du SLECG notamment le Docteur Ousmane Souaré, Madame Joséphine Guilao
«Donc, vraiment, ils n’ont pas donné un délai fixe, nous attendons de voir » dit-elle.
Dame Kadiatou Bah est sûr de voir le SLECG parler d’une même voix.
« Notre SLECG a toujours tendu la main aux dissidents qui sont partis. Mais, vous avez constaté que depuis deux ans, nous n’arrivons pas réellement à décrocher quelque chose de très fiable pour les enseignants (…) Donc, si Dieu fait que c’est cette réconciliation qui fait la famille syndicale va se retrouver pour encore mener une lutte commune dans l’intérêt des travailleurs » a-t-elle promis.
Par Abdul Karim Barry pour couleurguinee.com