Les propriétaires de boutiques, de magasins et de parcs automobiles exerçant sur la route le prince sont victimes de casses, de vols et d’incendies à chaque mouvement politique. Ce mercredi 18 novembre 2020, nous avons rencontré certaines de ces victimes de casses
Hamidou Barry est un d’entre eux
« Je m’exprime avec beaucoup de tristesse, vu, les violences, les destructions et les cas de morts qui se passent sur cette route. Donc, il faut dire aussi que nous avons des biens sur cet axe, mais nous sommes toujours victimes de pillages de la part des forces de l’ordre et de certaines personnes mal intentionnées. Regardez ces deux petits conteneurs qui sont devant ma boutique, il y avait des téléphones et d’autres choses. Mais, ils ont tout pris. Ici, nous sommes toujours victimes » narre-t-il
Oumar Kanté, vendeur de pneus, de congélateurs et de frigos sur cet axe abonde dans le même sens.
« Nous, les marchands qui sommes sur cette route, nous souffrons beaucoup et si les politiciens ne s’entendent pas, c’est nous le bas peuple qui va payer le pot cassé et surtout nous qui avons des boutiques et des magasins sur cette route. Parce que les propriétaires de ces boutiques et magasins ne connaissent pas les manifestations. A la fin du mois, nous sommes obligés de payer nos loyers. Faute de quoi, ils nous demandent de quitter les lieux. »
Par contre Madame Oularé, vendeuse au marché de Cosa lance un appel aux politiciens guinéens pour une sortie de crise.
« Pour une sortie de crise dans notre pays, il faut que les politiciens de tous les partis politiques essayent de dialoguer dans la vérité et dans l’honnêteté. Ce dialogue doit être présidé par les leaders religieux s’ils veulent que notre pays se développe. »
Par Mamadou Yaya Bah pour couleurguinee.com