Accueil Economie et société Dérèglement climatique : des Guinéens pointent du doigt les coupables

Dérèglement climatique : des Guinéens pointent du doigt les coupables

Stat view International a présenté ce vendredi les résultats du sondage d’opinion de la 10ème série d’afro barometer sur l’impact écologique en Guinée.
Un rapport intitulé : « perception des Guinéens sur les enjeux de l’environnement et du climat ».

La rencontre vise à présenter les résultats des travaux sur le réchauffement climatique en Guinée, sujet devenu aujourd’hui une préoccupation majeure.
Le Directeur National de la pollution et du changement climatique, Ibrahima Cissé,  représentant la ministre de l’environnement, et du développement durable à cette cérémonie a mentionné dans son discours que la lutte contre les effets négatifs et les changements climatiques sont des axes inscrits dans le choix de la politique nationale du développement socio-économique.

Au terme de la présentation du rapport, le Directeur général de tat View International, Dr Aliou Barry  a présenté les grandes lignes de ce rapport d’enquête sur les enjeux du réchauffement climatique en Guinée.
« Nous avons constaté sur un échantillon de la population un grand écart qui varie selon le sexe ou le genre et le niveau intellectuel. Ceux qui ont le niveau post secondaire sont mieux informés que les autres. Un écart de 20 points. Au-delà des connaissances, il y a les conséquences ou les effets du changement climatique sur la Guinée. Principalement, il y a deux régions qui sont fortement touchées par les sécheresses et donc les récoltes ne seront pas de bonnes augures. D’après les citoyens, c’est la Moyenne Guinée et la Haute Guinée » a expliqué le DG de Stat View.
« Il y a le rôle, ou en tout cas, les effets des industries, notamment les industries extractives et les autres types d’industries que nous avons dans notre pays. Et donc les industriels également devraient s’associer. (…) Et maintenant, le gouvernement guinéen est interpellé sur des questions environnementales » a-t-il ajouté.
Pour sa part, le chargé de communication en Afrique francophone du réseau afro barometer, Hassane Diallo, a dit que c’est une organisation panafricaine de recherche par sondage d’opinion, créée depuis 1999.
Plus loin, il indique que les parties prenantes doivent conjugués des efforts pour limiter les dérèglements climatiques. « la majeure partie des Guinéens ont indiqué que l’Etat est le premier acteur qui doit lutter contre les changements climatiques. Mais, les citoyens qui ont été interrogés à travers l’enquête Afrobarometer ont aussi indiqué que la responsabilité ne revient pas simplement à l’Etat.  Nous menons les enquêtes, nous publions les résultats et l’objectif, c’est de pouvoir les partager avec les différentes parties prenantes afin que ces dernières puissent utiliser ces résultats-là, orienter les politiques, favoriser et répondre aux attentes des citoyens africain » a conclu Hassane Diallo

Par Fodé Touré pour couleurguinee..com

 

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