Dans la nuit d’hier dimanche à ce lundi 23 novembre 2020, une famille a été victime d’attaques perpétrées par des hommes armés. Le fait s’est déroulé à Sinkèfara 2, un quartier périphérique de la commune urbaine de Kankan aux environs de 2 heures du matin. Sur les faits, quatre hommes masqués et armés ont débarqué sur deux motos dans la famille Koita, non loin de l’hôtel « Assalam », ils ont réussi à emporter d’importantes sommes d’argents et plusieurs téléphones. Laye Fodé Koita, âgé d’une vingtaine d’années a tenté de les empêcher, mais ils lui ont tiré une balle dans le pied. Il se trouve actuellement en soins aux urgences de l’hôpital régional de Kankan. Djétènin Koita, la jeune sœur de Laye Fodé Koita est témoin de cette attaque :
« C’est aux environs de 2 heures du matin que j’ai entendu du bruit sur mon toit. Du coup, ma belle-sœur a dit à mon grand frère que ce sont des bandits. Moi, je me suis caché sous mon lit, mon frère a ouvert sa porte, il est sorti et leur a demandé c’est qui, ils ont répondu que tu vas savoir tout de suite. Ils lui ont demandé de l’argent, il a dit qu’il n’a pas d’argent. Ils ont dit que s’il ne donne pas l’argent, ils vont le tuer, il a couru et est rentré dans la douche. Ils ont attrapé sa femme et son fils et ils ont dit à la femme d’indiquer les chambres où il y’a l’argent. Sinon, ils vont tuer son enfant, elle a montré la chambre de son beau-frère, ils ont tapé cette porte, lui n’a pas accepté d’ouvrir, lorsque les bandits sont partis chercher l’autre frère qui s’était caché dans la douche, il a ouvert la porte » a expliqué cette dame.
« Il est sorti en courant et a escaladé le mur pour s’enfuir. Ils ont réussi à faire sortir l’autre de la douche, qui leur a donné 2 millions, Ils ont pris aussi 4 téléphones dans sa chambre. Ils ont ouvert la maison de ma mère où ils ont pris 5 millions et le téléphone de mon petit frère. Ils voulaient partir, mais mon grand frère Laye Fodé Koita a tenté de les empêcher. Ils lui ont tiré dessus au pied. Les bandits étaient au nombre de 4 et tous masqués. » A-t-elle expliqué.
Il faut signaler que depuis quelques semaines, maintenant les attaques à main armée sont devenues récurrentes dans la ville du Nabaya, bien qu’il a des patrouilles nocturnes dans la ville, les citoyens vivent aujourd’hui la peur au ventre, non pas de perdre leurs biens mais de perdre leurs vies.
Par Mariame Siré Traoré pour couleurguinee.com
