Accueil Echos de province Mamou : La gratuité des outils pédagogiques en souffrance par endroit !

Mamou : La gratuité des outils pédagogiques en souffrance par endroit !

Annoncée dans un communiqué à l’occasion de la rentrée des classes par le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, la gratuité des frais d’inscription et de réinscription ainsi que ceux de la confection des tables-bancs apportent un grand sourire aux parents d’élèves sauf que beaucoup d’entre eux se trouvent confrontés à des exceptions dans certains établissements scolaires de la commune urbaine de Mamou. C’est le cas de l’école primaire de Loppet, où les nouveaux inscrits en première année doivent payer 80.000FG. Le doyen Boubacar Diallo, Directeur de ce temple du savoir apporte plus de précision à ce sujet

« Nous, on à une situation particulière ici, le bâtiment là a été brûlé. La direction avec deux salles de classe. On n’a pas de chaises ici, on n’a pas de bancs pour recevoir les parents d’élèves qui viennent. Les maîtres dans les deux classes brûlées-là n’ont pas de bureau, donc il fallait au moins faire face aux parents qui acceptent de nous aider à avoir un petit montant au moins pour faire face à ça » précise-il.

Un cas similaire s’est produit au Lycée Dar Es Salam. Dans cette école également, les élèves en classe de 7ème année se voient obligés de payer 210.000FG. Une responsabilité que rejette la Direction qui indique que l’initiative vient de l’association des parents d’élèves et amis de l’école. El Hadj Hamidou Barry de l’APEAE justifie cette autre situation

« Chaque année, tout nouveau inscrit paie un montant qui servira à confectionner des tables-bancs et d’autres actions d’entretien de l’établissement. C’est de cette façon que nous fonctionnons et cela nous a permis de construire des bâtiments jusqu’en classe de Terminale » a-t-il laissé entendre.

A retenir que ces soutiens économiques et matériels du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation ne sont pas effectifs au niveau local pour diverses raisons.

Par Djibril Timbo Barry à Mamou pour couleurguinee.com

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