En marge de l’investiture du Président Alpha Condé, le front national pour la défense de la Constitution a fait le point de la situation de ce 15 décembre
« La ville est paralysée, il n’y a pratiquement pas de circulation. La ville est complètement militarisée. Comme je le disais la semaine dernière, il y avaient deux options qui s’offraient au gouvernement. Soit, on nous laisse manifester pour passer nos messages où alors il décide de nous interdire avec les militaires, les gendarmes, et les policiers qui vont militariser toute la ville un peu partout et c’est l’image là qui va ressortir à l’international. Et je pense qu’aujourd’hui c’est la deuxième option que le gouvernement a choisie» a-t-il souligné.
Selon Ibrahima Diallo, le décret faisant de cette journée, une journée chômée, fériée et payée n’est pas fortuit. C’est lier dit-il à la menace du Fndc.
« Le gouvernement a pris la menace au sérieux. Ils ont tenu un conseil de sécurité où la proposition a été faite. Puisque le fndc a appelé les habitants de Matam et de Dixinn à descendre en ville, pour pouvoir éviter cette infiltration, pour mettre la main mise sur la sécurisation de Kaloum. Ils ont déclaré la journée fériée, chômée et payée. Ce n’est pas autre chose, c’est dû à la menace du fndc» martèle-t-il.
Ibrahima Diallo s’est aussi exprimé sur l’avenir du fndc.
«Apres cette journée de manifestation, le fndc compte reprendre ses activités au mois de janvier 2021 avec une nouvelle architecture de l’organisation du mouvement qui va intégrer beaucoup plus la dimension sociale. Et éventuellement c’est possible qu’on encourage les partis politiques membres du fndc à s’organiser entre eux pour continuer à mener le combat politique. Et au fndc, la société civile va toujours garder la mémoire du fndc, elle va continuer à préserver les valeurs du fndc» a-t-il indiqué.
Par Mamadou Baïlo Diaguissa Sow pour couleurguinee.com
