A quelques jours des fêtes de fin d’année, les vendeurs et les acheteurs de tenues de fête se plaignent de la cherté des prix. Quelques uns ont réagi.
Tina Cissé assise devant sa boutique avec ses ongles bien faites, nez percé, faux cils fixés aux yeux et ses mèches de dernière qualité, elle revend des mèches, des robes, des chaussures et des sacs. Elle se plaint de la rareté des clients.
« L’année là est pire que les autres années. Les clients ne viennent pas. Peut-être c’est dû au covid-19 ou aux crises électorales. Les prix varient selon la qualité. Les prix des robes varient entre 160000 et 180000fg. Pour les chaussures ça commence à 180000 mais dès fois quand il n’y a pas assez de clients on diminue jusqu’à 140000 ou 135000fg. Pour ce qui concerne les sacs il n’y a pas d’achats bien qu’on a de la bonne marchandise. Les mèches péruviennes qui sont les plus chères sont vendues à 3 200 000fg avec des frontales. Les mèches indiennes sont plus chères que celles Brésiliennes. Les mèches Brésiliennes longueur 30 sont vendues à 2 200 000fg ». Souligne-t-elle.
Cissé Souleymane, lui, revend des pantalons et des jupes. Malgré la baisse des prix qu’il a accordée à sa marchandise, les clients se font rares.
« J’ai pensé diminuer le prix mais le problème c’est au niveau du grand centre où nous partons prendre en gros pour revendre. Le prix des pantalons est stable 70 000fg » explique-t-il.
Josephine Kamano la vingtaine a l’habitude de faire des achats. Mais, la conjoncture actuelle l’oblige à décliner tout achat pour cette fin d’année.
» Vraiment cette année 2020, rien a marché. D’habitude, je viens acheter pour le 24 à part et je reviens pour le 31 et le 1er encore à part mais cette fois-ci, ca ne sera pas le cas . Avec l’argent que j’ai négocié avec mon frère ,je pensais avoir deux tenues mais lorsque que je suis venue ici difficilement j’ai eu la robe que je veux » Mentionne-t-elle.
Par Aïssatou Diallo couleurguinee.com