« L’année 2021 est une année à la fois de sérénité, de détermination, d’abnégation et de persévérance afin qu’on se débarrasse du tyran de Sékoutoureya » voilà comment Sékou Koundouno, le chargé des stratégies et de la planification du FNDC compte entamer le nouvel an au sein de la structure anti-troisième mandat. Cet activiste se montre pessimiste quant à la gouvernance du président Alpha Condé pour l’année qui s’annonce.
« Nous sommes dans un néant où nous avons à faire à un groupe de despotes qui a pris la Nation en otage et qui a procédé à une caporalisation des institutions constitutionnelles conformément à notre texte fondateur de l’an 2010 » estime-t-il
Selon Sékou Koundouno, l’année 2020, présente un bilan sombre en Guinée.
« Le despote de Conakry a dans ses mains plus de 256 guinéens démocrates assassinés à la fleur de l’âge. Nous avons des milliers de personnes emprisonnées. Nous avons près de 300 personnes handicapées à vie. Une dizaine de femmes violées, des Guinéens kidnappés, harcelés, d’autres exilés… je peux vous dire que cette année a été l’année la plus sombre de l’histoire de la Guinée depuis les années 1960 » entonne Koundouno
Cet activiste dresse un bilan élogieux du Fndc
« Nous sommes parvenus à isoler et à déconstruire l’histoire de Monsieur Alpha Condé qui se fait passer pour un démocrate tandis qu’il était le prototype d’un dictateur absolu » se défoule-t-il.
Le FNDC est en train de travailler sur une nouvelle architecture qui sera bientôt rendue publique déclare Sékou Koundouno
« Le coordinateur National en l’occurrence Abdourahmane Sanoh est entouré d’un comité de stratégie qui travaille d’arrache-pied sur la nouvelle architecture et la feuille de route qui dans les jours qui suivent seront rendus disponibles et le FNDC va accélérer encore sa cadence en terme de combat citoyen jusqu’à ce qu’on se débarrasse du tyran de Sékoutoureya » insiste-t-il
À propos de l’appel au dialogue clamé par le pouvoir, ce ténor du front anti-troisième mandat est plus que décisif
« Nous, nous ne pouvons pas discuter avec un despote. Ceux qui sont à la recherche du dialogue peuvent continuer à aller prendre du thé avec la bande de despotes. Nous ne sommes pas du tout concernés » a-t-il insisté.
Par Abdul Karim Barry pour couleurguinee.com