Feu Souleymane Sow est né en 1954 à Kamèlè, une localité située à 15km de la sous-préfecture de Koumbia qui se trouve à 30km de Gaoual centre. Diplômé des universités Guinéennes et italiennes. Ingénieur agronome de formation, il a occupé de hautes fonctions au Snape ( Service National d’Aménagement des Points d’Eau) et la direction nationale de l’hydraulique dont il fut Directeur National.
Ce haut commis de l’administration guinéenne a assumé des fonctions de Préfet, depuis 2014.
Il a rendu l’âme cette nuit à une heure du matin à Conakry des suites de maladie. Après 10 jours d’hospitalisation à la nouvelle clinique de Gbessia. Selon des proches, ce préfet de Gaoual n’a bénéficié d’aucun soutien de l’Etat.
« Il est mort dans l’indifférence totale de l’Etat. Il est parti à ses frais à Dakar pour des soins pour 12 jours. Il revient et se fait hospitaliser à la clinique médicale du stade du 28 septembre. Il faut noter l’indifférence notoire de son ministère et du président. Même par une simple visite. Le ministre attend qu’il meurt pour dire à la famille qu’ils ne sont pas au courant, malgré son absence répétée et prolongée à Gaoual » se plaint un proche de la famille éplorée.
Où est l’administration pour ceux qui ont tout donné à la Guinée ? Ce préfet est de ceux-ci. C’est maintenant qu’il n’est plus de ce monde que le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation se saisit d un symposium prévu demain jeudi à 9heures. On dit que c’est pour lui rendre hommage avant de restituer la dépouille à la famille éplorée prête pour un enterrement vendredi après la prière de 14heures à Koumbia. Il reposera dans le caveau familial près de son père et de sa mère.
Le Préfet Souleymane Sow était un inconditionnel du Président Alpha Condé malgré l’opposition de sa préfecture et du virulent député opposant Ousmane Gaoual Diallo à tout 3eme mandat en Guinée. C’est d’ailleurs l’un des rares préfets, qui pouvait maîtriser la préfecture de Gaoual. Il laisse à la postérité 3 veuves et 8 orphelins.
Par Hassane Diallo de Ley nyèlè pour couleurguinee.com