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dimanche, novembre 24, 2024

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Cireurs et fiers de l’être

Le métier de cireur est pratiqué par plusieurs jeunes à Conakry. Ces derniers, le plus souvent ont quittés le village pour, disent-ils la recherche du bonheur à la capitale.

Youssouf bah est l’un d’eux. Originaire de Télémilé, il exerce son métier au Rond-point Cosa et ne se sent pas complexé.

« Je suis cireur à Cosa depuis 2ans. Travailler vaut mieux que de rester sans rien faire. En plus, des amis et parents passent souvent me voir ici dans mon lieu de travail.  Je remercie le bon Dieu. Dès fois je peux avoir 30 000 GNF, d’autres fois 40 000 GNF par jour, selon la chance. Donc cela vaut mieux que d’aller voler. On ne peut pas s’asseoir et attendre tout de l’Etat, nous devons nous battre pour gagner notre vie », a-t-il fait remarquer.

Mamoudou Diallo, lui aussi, cire non loin de là. Il dit avoir abandonné ses études au profit de cette activité. À l’en croire, le manque de moyens expliquerait sa désertion. Il lance un appel.

« Je vais dire à tout le monde, au lieu de se moquer de notre métier de cireur, de venir faire comme nous ou faire d’autres métiers. Je prie l’Etat des nous aider en construisant des entreprises et sociétés où tous le monde pourrait travailler, les diplômés et non diplômés, car la vie est très chère en Guinée actuellement », constate-t-il.

Alhassane Bah, journaliste dans une radio de la place, est l’un des clients. Il conseille les jeunes à s’adonner à un métier au lieu de passer leur temps autour du thé.

« Je les encourage, car ils apprennent à travailler et à vivre de leur travail. Il n’y a pas un sot métier. Travailler vaut mieux que reste comme ça. Leur travail leur permet de subvenir à leurs besoins. Le travail libère l’homme, dit-on, donc j’encourage les jeunes à faire un métier et d’arrêter de rester dans les quartiers au tour du thé ». Conseil utile.

Par Aïssatou Bah pour couleurguinee.com

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