Un présumé trafiquant d’une qualité de drogue appelée « couche » a été présenté à la presse ce mardi 19 janvier 2021 dans les locaux du secrétariat général à la présidence chargé des services spéciaux, de la lutte contre la drogue et les crimes organisés. Ibrahima Bah est marié et père d’un enfant
Selon Mohamed Madiou Mansaré commissaire principal de police et responsable en charge de la communication de ce secrétariat, ce genre de drogue n’est pas connu en Guinée. Il est importé selon lui des États-Unis d’Amérique et de l’Europe.
« Il s’agit d’une sorte de cannabis qu’on appelle couche. Ce soit disant cambiste demeure habituellement à Koloma dans la commune de Ratoma. Il a été interpelé le 13 janvier 2021 aux environs de quatorze heures au quartier Koulewondi en face de la caisse nationale de sécurité sociale à Kaloum en possession de 8 sachets soit 80 grammes de cannabis qu’on appelle couche. C’est une drogue qui était dissimulée dans un plastique sous la chaise de sa moto de marque TSV. Interrogé sur les faits, il a reconnu être propriétaire et à dénoncé un certain Jackson Williams de nationalité américaine résident aux États-Unis comme étant son principal fournisseur. Il a précisé que cette drogue proviendrait effectivement des États-Unis d’Amérique par voie maritime. Elle a été dissimulée dans les véhicules d’occasion, le plus souvent et des friperie et objets divers» explique-t-il
À croire ce commissaire de police la « couche » est une drogue qui coûte cher: « 10 grammes de couches coûterait 1 000 000 de francs guinéens » affirme-t-il
Une enquête a été ouverte pour rechercher et identifier d’autres éventuels complices de ce trafic international déclare commissaire Mansaré.
Il a invité les autres départements à se donner la main pour mettre fin à ce fléau
« Il incombe à tous les responsables de sécurité de police, de la gendarmerie, l’armée, la douane de mutualiser nos efforts davantage pour faire face à cette nouvelle forme de drogue » lance-t-il
Interrogé sur sa version, l’accusé a nié en bloc les accusations.
« J’étais aux États-Unis d’Amérique. Moi, je suis cambiste. Je ne sais pas qui a mis ça sur ma moto. Je ne sais pas qu’est-ce qu’ils veulent de moi. Ce n’est pas mon travail ça. Ils ont retrouvé ça sous la chaise de ma moto. Moi, je n’avais pas laissé ça là-bas. Je ne sais pas du tout » se défend-t-il.
Par Abdul Karim Barry pour couleurguinee.com