Depuis quelques jours, les portes et fenêtres des universités publiques guinéennes sont hermétiquement fermées. C’est suite à une grève appelée par une centrale syndicale appelée SENASURE. Cette paralysie des cours inquiète certains étudiants que nous avons rencontrés ce mardi 26 janvier 2021, dans l’enceinte de l’université de Sonfonia.
Jean Beavogui étudiant en licence 3 philosophie animation culturelle se dit inquiet .
« J’ai quitté la cimenterie pour venir suivre les cours parce que j’ai cours les mardis, les mercredis. Mais, malheureusement, tous nos professeurs sont absents et cette grève nous inquiète énormément. Nous payons le transport pour venir étudier, on trouve que les professeurs ne sont pas venus. C’est vraiment frustrant et inquiétant. » A-t-il indiqué
Adama Soumah est une étudiante en histoire des relations internationales dans la même université. Elle abonde dans le même sens.
« Franchement, je ne connais pas si l’école guinéenne a été maudite par qui ou par quoi ? Parce que ces deniers temps, il n y a que des grèves et des grèves et cela, nous inquiète. Ça joue sur notre formation et toute la semaine, nous n’avons que deux jours de cours. Alors, si ces deux jours, il y a des perturbations, ça va compromettre notre cursus universitaire. » A-t-elle souligné
Pour sa part, Mamadou Moussa Bah étudiant en sociologie demande au gouvernement de satisfaire les enseignants pour que dit-il les cours reprennent normalement.
« De mon côté, je demande au gouvernement de satisfaire les enseignants parce qu’ils ne demandent pas la mer à boire et nous les étudiants si rien n’est fait, on risque de manifester pour exiger le retour des professeurs dans les classes. » a-t-il lancé
Par Mamadou Yaya Bah pour couleurguinee.com