Accueil Economie et société Conakry : Ces petits vendeurs fiers de ce qu’ils font pour vivre !

Conakry : Ces petits vendeurs fiers de ce qu’ils font pour vivre !

Pour se mettre à l’abri du besoin, des jeunes jettent leur dévolu sur la vente des accessoires téléphoniques, et autres objets divers comme les parfums, les lunettes, les ceintures dans les rues de Conakry. D’autres ont choisi la gare routière de Bambeto pour faire ce commerce. Là-bas, nous rencontrons ces jeunes munis d’articles divers. Mamadou Thiappatou Barry est un d’eux.

« J’ai commencé ce commerce en janvier 2018. Je suis diplômé. Mais, bien avant, je cumulais cette activité à mes études et comme je n’ai pas eu d’emploi, j’ai jugé utile de continuer cette activité commerciale pour subvenir à mes besoins. Parfois aussi puisque la famille est à Mamou si je gagne un peu, je leur envoie des biens » explique-t-il

Dans cette activité ce jeune rencontre des difficultés

« Les marques chinoises, il y a assez de risques, parce que tu peux emprunter la marchandise à un coup élevé en vente maintenant tu peux gagner quelques bénéfices mais parfois tu trouves que la pièce n’est pas bonne. Comme les chargeurs, je les revends parfois aux gens et quand ils essayent, ça trouve qu’ils ne sont pas bons. En matière d’accompagnement ou de financement, nous sommes confrontés à tous cela. Mais, nous surmontons ces obstacles » indique-t-il

Souleymane Bah, 29 ans, pratique aussi ce commerce. Il dit avoir tenté d’autres activités sans succès

« J’ai commencé par les études, mais je n’ai pas eu la chance de continuer. Par la suite, j’ai pratique la mécanique à pita, après je suis venu à Conakry pour travailler avec des chauffeurs, des gros porteurs. Et finalement, je me suis lancé dans la vente des lunettes » a dit ce jeune

Ce marchand ne compte pas indéfiniment pratiquer cette activité

« Je n’ai pas le choix. C’est juste pour vivre sans voler ou tricher quelqu’un que je fais ce commerce. Les difficultés sont énormes. Le fait de marché sous le soleil très ardent dès fois, mais aussi il y a de ces moments où je peux sortir du matin au soir sans gagner ma dépense » confie-t-il

La plupart des jeunes rencontrés disent tout de même tirer profit de ce commerce. À défaut d’avoir un emploi, ils parviennent à subvenir à leur besoin.

          Par Abdul Karim Barry Pour couleurguinee.com

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