Les membres de l’union des sinistrés de Souapiti étaient à un point de presse ce mercredi, au siège de l’OGDH. Objectif ? Faire le point sur leur partenariat avec le projet Souapiti et parler des difficultés qu’ils rencontrent sur le terrain.
Le 13 août dernier, il y a eu une réunion entre la population impactée et les responsables en charge du projet Souapiti. A l’issue de cette réunion, les responsables en charge du projet ont pris des engagements vis-à-vis de ces populations impactées par la construction de ce barrage. C’est par ces propos que Me Oumar Oumar Aïssata Camara, le porte-parole de la dite Union a entamé son laïus. Il accuse Souapiti de n’avoir respecté qu’une partie infime de son engagement. Selon lui, des points tels que le désenclavement qui est devenu un calvaire pour toutes ces populations de ces localités impactées, ont été foulés au sol.
« Ill n’y a plus de routes dans la zone du réservoir Souapiti. Quand vous quittez Kindia, ou vous quittez vers Dubreka en entrant dans la zone de Souapiti, vous vous rendrez compte qu’il n’y a pratiquement plus de route d’accès, tout est enclavé par l’eau. Ça, c’est devenu un problème majeur. La conséquence est que le prix des denrées a grimpé. Il arrive que même les légumes, les gens parfois l’achètent soit à Kindia ou bien dans les autres préfectures. Et avec l’enclavement de la route, les prix de toutes ces denrées ont augmenté. Autre chose, quand il y a un cas de maladie signalé dans l’un de ces villages, c’est tout un calvaire» a-t-il fait savoir
L’union des sinistrés de Souapiti soutient que le tremblement de terre constaté à Kindia est dû à la destruction de l’environnement pour la construction de ce barrage.
Par Mamadou Baïlo Diaguissa Sow pour couleurguinee.com