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Procès  pour l’ouverture du bureau du siège de l’Ufdg : Le parti doit encore attendre !

Le procès contre la fermeture du bureau et du siège de l’UFDG a eu lieu ce jeudi à la cour d’appel de Conakry. Depuis le 20 octobre 2020, le bureau et le siège de ce  parti sont fermés et occupés par des agents de force de défense et de sécurité. Le 03 février, le Tribunal de Première Instance de Dixinn avait rejeté la demande d’ouverture faite par le parti.

Les avocats ont interjeté appel et l’affaire a été portée devant la cour d’appel de Conakry. Ce jeudi c’était l’ouverture du procès. Les deux parties étaient présentes. La partie civile et la défense. Le juge des référés a écouté chacune de deux parties. Il a renvoyé l’affaire au 04 mars prochain pour la délibération.

Me Alseny Aïssata Diallo, un des membres des avocats de l’UFDG au sortir de la salle d’audience est revenu sur ce qui s’est passé.

« Nous avons expliqué au juge des référés que c’est sur la base de forfaitures sans le droit, qu’ils sont allés d’abord s’accaparer du contenu des bureaux de l’UFDG, ensuite occuper et le bureau et le siège par des agents des forces de défense et de sécurité. Seulement par la force et tout le monde sait, quand la force agit sans la présence du droit c’est la tyrannie, la dictature. Donc, il faudrait que la force aille de pair avec le droit. Mais, cette fois-ci, on a expliqué clairement au juge des référés qu’il n y’a pas une preuve pour dire que c’est sur la base d’une décision administrative ou judiciaire qu’ils sont allés fermer le bureau de l’UFDG et s’accaparer du contenu du bureau où fermer le siège. Donc, ils n’ont pas en tout cas pu apporter la preuve contraire de ce que nous, nous avons dit. Donc, nous avons demandé au juge de tirer toutes les conséquences du droit en infirmant d’abord la décision du référé et en statuant à nouveau, ordonner en conséquence purement et simplement l’ouverture du siège et du bureau de l’UFDG. Nous pensons que nous avons espoir que ce juge des référés pourra aisément, sans crainte ni rien dire le droit» a-t-il fait savoir.

D’ici là, l’UFDG va devoir prendre son mal en patience et espérer que le 04 mars prochain, le parti sera rétabli sur ses droits.

Par Mamadou Baïlo Diaguissa Sow pour couleurguinee.com

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