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Guinée : « On nous parle de chef de file de l’opposition, c’est même ridicule pour un pays de se présenter comme ça » (Saikou Yaya Barry)

À l’assemblée générale ordinaire du parti Union des Forces Républicaines (UFR) le samedi 20 février, la crise sanitaire liée à coronavirus combinée à la fièvre hémorragique à virus Ebola et le cadre de dialogue permanent récemment crée par le pouvoir ont été les points inscrits à l’ordre du jour.

Ahmed Tidiane Sylla le responsable de la communication de cette formation politique a ouvert le bal

«  Il y a eu la pandémie coronavirus, on n’est pas sorti de ça, la semaine dernière, l’opinion a été informée par les médias que le virus ebola a fait sa réapparition en Guinée forestière. Cela a créé une psychose. Et nous savons que la dernière fois que ebola est passé dans notre pays, ça fait 3000 morts officiellement. Il y a d’aucuns qui parlent de 6000 morts. Donc, c’est une épidémie qu’il faut prendre au sérieux et s’en méfier » a-t-il conseillé.

Ce responsable de l’UFR a ensuite informé des cadres et militants du parti d’un réaménagement du calendrier des assemblées hebdomadaires vu dit-il le contexte sanitaire actuel.

« Les assemblées générales et les réunions du bureau exécutif se tiennent désormais chaque 15 jours donc toutes les deux semaines à compter de ce samedi 20 février 2021. Parce que nous sommes dans un contexte sanitaire très difficile et préoccupant. Il est important qu’on fasse de la santé une priorité » a-t-il déclaré

Saïkou Yaya Barry, le secrétaire exécutif de l’UFR, lui, s’est exprimé sur le cadre de dialogue permanent. Selon lui, cette structure devrait aider les citoyens à se tirer d’affaires.

« Mais, si un cadre permanent de dialogue, c’est créer d’autres fonctionnaires qui vont demander des primes et des VA pour sillonner ça ne servira absolument à rien. Les vrais problèmes du pays ne seront pas réglés » estime ce politique

La création et le fonctionnement des partis politiques en Guinée se sont invités dans la danse.

« Quiconque se lève peut créer un parti politique, même les analphabète. Ils ont un travail à faire ailleurs. La gestion d’un pays demande de la compétence, une capacité, un niveau intellectuel. Si cela n’est pas obtenu, je vous assure vous ne pouvez pas diriger un pays. Le pays que nous avons aujourd’hui, c’est un pays qui demande beaucoup d’efforts. On nous parle de chef de file de l’opposition actuellement, c’est même ridicule pour un pays de se présenter comme ça. Il faut qu’on qualifie l’Etat » a-t-il raillé.

     Par Abdul Karim Barry pour couleurguinee.com

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