Martin Fayulu, le président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé), Gabriel Agbeyomé Messan Kodjo, le président du Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement du Togo (MPDD), Cellou Dalein Diallo le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée UFDG et Sébastien Nadot, député français (indépendant) cosignent une tribune dans laquelle ces leaders politiques interpellent la France et l’Union Européenne par rapport aux violations des droits humains et les fraudes électorales en Afrique et respectivement dans leurs pays d’origine.
Ce mardi Joachim Baba Millimouno vice-coordinateur du pool de communication de l’UFDG est revenu sur les dessous de cette tribune.
« Depuis pratiquement quelques mois, il est à remarquer que tant en Guinée, au Togo, au Congo en Côte d’Ivoire et un peu partout en Afrique, il y a eu de graves violations des droits humains, de graves violations des principes de l’alternance démocratique. Malheureusement, la France et les pays membres de l’Union Européenne sont restés muets la dessus et c’est pourquoi la tribune est intitulée « l’Union Européenne, regarde ailleurs ».
Ces leaders rappellent l’occident à sa responsabilité à ses engagements pris vis-à-vis de l’Afrique dans le cadre de l’accord de Cotonou. Par exemple notre pays depuis pratiquement octobre 2020, il y a de graves violations non seulement des droits humains mais également des principes démocratiques. Donc, des accords sont établis entre les États, qui méritent d’être respectés. Et lorsque que l’un ne respecte pas sa part de contrat, il est normal de le mettre face à sa responsabilité. Et c’est ce que nos leaders viennent de faire » explique ce cadre de l’UFDG.
Joachim Baba Millimouno affirme que ces leaders politiques veulent signifier à ces États les aspirations des peuples africains.
« Il faut que la France et l’Union Européenne aident les États Africains à s’affranchir de ces nombreuses violations des droits humains et du respect des principes de l’alternance démocratique. De l’autre côté, il s’agit de préparer le prochain sommet Afrique France de juillet 2021 qui se tiendra en France à Montpellier. Alors, pour eux, le sommet là devrait servir d’espace où les uns et les autres vont être rappelés à l’ordre. Pour eux, les autres sommets antérieurs ont été comme étant des bals d’hypocrites. Il ne faut pas que celui de 2021 ressemble à un énième bal d’hypocrite » a-t-il souligné.
Par Abdul Karim Barry Pour couleurguinee.com