Le Forum des Jeunes Africains Pour la Promotion de l’Union Africaine (FJAPUA) a animé ce mardi une conférence de presse à Kipé. Cette conférence a eu pour thème la » dépolitisation de la société civile guinéenne et la préservation du rapport sur les organismes de défense des droits de l’Homme en Guinée « .
Prenant la parole, le président de ce forum a décliné les motifs de cette conférence.
« Ce que nous reprochons aux représentants des défenses des droits de l’Homme en République de Guinée, nous avons remarqué qu’il y a une grande relation entre certaines ONG et les partis politiques. De ce fait, nous sommes en train de dénoncer ces faits parce que, ce sont des informations qui sont envoyées auprès des Nations Unies, de l’Union Européenne, de l’Union Africaine et de toutes les autres institutions pour pouvoir permettre aux Institutions Internationales de pouvoir classifier la Guinée sur certains sujets. Et le fait que certains rapports fournis par certains organismes de défense des droits de l’homme auprès de ces Institutions ne reflètent pas la réalité du terrain, du fait tout simplement que ces personnes sont des militants de partis politiques cachés, ils ne peuvent pas objectivement, de façon impartiale et indépendante émettre des rapports au nom de la Guinée » a dit Mohamed Chérif
Le président du forum ajoute ceci,
« Il faut que ceux qui sont des partis politiques ou bien des militants de partis politiques puissent librement militer pour ces partis politiques de façon ouverte et non se cacher sous le nom des organismes de défense des droits de l’homme et faire des rapports contre la Guinée. Donc nous demandons que cela soit réparé et que les Nations Unies ne tiennent pas compte de ces rapports qui ont été faits contre la Guinée », dit-il
Ce responsable annonce la mise en place d’un observatoire pour normaliser les activités de la société civile.
« Nous avons lancé un appel pour la mise en place d’un observatoire de la société civile guinéenne, qui va être là pour régulariser l’activité de la société civile pour ne plus que tout le monde se permette de parler au nom de la société civile. Car vous le savez on ne peut pas parler de dialogue sans la société civile », a-t-il souhaité
Par Aïssatou Diallo pour couleurguinee.com