Depuis 3 semaines, cette crise perdure à cause d’un manque d’entente entre les boulangers et les autorités en charge du commerce à N’Zerékoré. Les autorités administratives insistent sur l’ancien prix de la miche de pain : 2500 Gnf. Issagha Berété le trésorier de la chambre préfectorale de commerce de N’Zerékoré donne des détails
« On a eu une entrevue avec monsieur le préfet hier. Il dit que tous les boulangers qui ne peuvent pas faire du pain à 2500 francs, ils n’ont qu’à arrêter de faire du pain à N’Zerékoré. Tout ceux qui font les pains à 4000 francs, qu’il procédera à leur arrestation. Et c’est ce qui a été fait ce matin » a-t-il expliqué.
L’autre motif de l’interpellation des vendeurs de pain, c’est leur refus de négocier ajoute le trésorier
« Ce qui nous a même motivés, on a commencé à les arrêter aujourd’hui. Monsieur le préfet a demandé une réunion hier dans son bureau pour qu’on puisse trouver un terrain d’entente. Ils n’ont pas voulu »
Interrogé, le président de l’union régionale des boulangers de N’Zerékoré a confié qu’il y a eu 3 semaines de négociations sans suite.
« Il y a plus de trois semaines comme ça on négociait, même nous donner un franc pour dire tenez ça, on va vous aidez avec ça, ils n’ont pas fait » a dit Abdoul Gadiri Bah.
Abdoul Gadiri dément l’information faisant croire que les autorités en charge du commerce auraient négocié pour la diminution du prix de la farine sur le marché « ils n’ont pas négocié sur ça et ils n’ont pas diminué même un franc. Ils disent ça juste pour mélanger les gens comme ça dans la ville ».
Par Mamadou Alimou Diop pour couleurguinee.com