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Journée de la liberté de la presse : Le journaliste comme le veut le politique Bah Oury !

Ce 3 mai, le président de l’UDRG, Bah Oury a donné son droit de regard sur le fonctionnement du journalisme en Guinée. Il estime que le métier de journalisme connait des grosses difficultés liées à l’avènement des nouvelles technologies. Pour inverser cette tendance dit-il une réflexion doit être faite sur cette situation pour tenter de donner des nouvelles orientations à ce métier  qu’il dit noble, considéré comme le quatrième pouvoir.

«Vous savez que le journalisme dans le monde du 21eme siècle, est complètement en mutation. Les choses avancent tellement, rapidement et l’explosion des réseaux sociaux amènent une autre culture journalistique. Et puis la capacité de faire circuler rapidement les messages font que de nouveaux problèmes surgissent. Tout cela mérite réflexion pour envisager ce métier du journalisme dans le temps moderne» a-t-il souligné.

Selon le leader de l’UDRG, dans ce contexte actuel où la politique prime sur tout, il n’est pas facile de pratiquer le journalisme tout en respectant l’éthique et la déontologie du métier

«Le métier du journalisme dans un contexte où des questions politiques deviennent très aigues n’est pas aisé. C’est la raison pour laquelle en terme de professionnalisme et de questions déontologiques, il y a de ce point de vue, des grands efforts à fournir pour que le métier puisse rester un métier noble. Un métier au service de l’information du grand public sans pour autant être au service des manipulations ou des propagandes» martèle-t-il.

Bah Oury dit n’est pas être satisfait de la façon dont le journalisme est en train de se pratiquer en Guinée. Sur ce, Il interpelle les journalistes dans le sens de leurs responsabilités.

«Je ne suis pas satisfait parce que je souhaite que la presse soit réellement très professionnelle, très exigeante pour amener les démagogues à être démasqués. Pour amener la population à mieux comprendre les enjeux. Donc, on est exigeant vis-à-vis des journalistes pour qu’ils se professionnalisent davantage, pour qu’ils soient exigeants dans tous les domaines possibles et variés. Ça va permettre au corps social de comprendre que derrière tel propos, il n’y a que des balivernes et derrière tel autre il y a une part de vérité» a-t-il laissé entendre.

Par Mamadou Baïlo Diaguissa Sow pour couleurguinee.com

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