Accueil Actu Gouvernance : Le ministre Albert Damantang et l’activiste Aliou Barry sur le ring !

Gouvernance : Le ministre Albert Damantang et l’activiste Aliou Barry sur le ring !

Aliou Barry chercheur en géo-politologue et consultant international sur les questions de paix, de sécurité et défense a répondu ce mardi au ministre de la sécurité qui l’accuse d’être partial dans la production des rapports épinglant la Guinée qu’ils cosignent avec les institutions internationales. C’était dans l’émission « Mirador » de FIM Fm.

« Je pense qu’il est temps qu’il revienne à la Fac pour qu’on lui dispense des cours en relations internationales notamment sur la place et le rôle des acteurs non étatiques. Quand Monsieur Damantang prend un rapport, par exemple, le rapport du département d’Etat qui était encore plus sévère que le rapport d’Amnesty, au lieu de répondre point par point(…) le rôle du gouvernement c’est dire qu’on a eu un rapport qu’il soit bon, fabriqué par X ou Y.  Est-ce que c’est moi qui ai fait un rapport sur la femme qui a été utilisée comme bouclier humain ici? Il oublie une chose, aujourd’hui tout le monde est doté d’un portable. Quand il y a une manifestation les gens filment les trucs. Amnesty quand il y a un événement, ils envoient tout de suite quelqu’un sur le terrain. Mais, est-ce que vous pouvez imaginer que moi Aliou Barry je peux faire un rapport et donner à Amnesty ? » s’interroge-t-il.

Damantang Albert Camara se fonde sur le fait qu’Aliou Barry a été membre du parti UFDG pour le critiquer

« Il aurait pris au moins le soin d’appeler les responsables de l’UFDG pour leur poser la question avant de parler. J’ai adhéré un mois à l’UFDG et j’ai démissionné pour des raisons personnelles et professionnelles parce qu’il y avait déjà l’idée de mettre en place le centre d’analyse et d’études stratégiques avec d’autres chercheurs. Donc, je ne voulais pas qu’on m’accuse. C’est là où Damantang, quand même, il est petit d’esprit. Est-ce qu’un militant du RPG ne peut pas être objectif. Est-ce qu’un militant du RPG doit absolument soutenir le pouvoir même s’il est dans l’erreur » se demande-t-il.

Ce géo-politologue estime que le ministre de la sécurité a d’autres chats à fouetter que de s’attaquer aux rapports publiés par les organisations de défense des droits de l’homme

« On fait 3 à 4 heures pour faire Conakry-Kaloum. Au lieu de s’occuper de la sécurité routière, de la formation des policiers pour qu’ils ne rentrent plus dans le quartier pour tabasser les gens, il se met à contester les rapports » lance Aliou Barry.

          Par Abdul Karim Barry Pour couleurguinee.com

Quitter la version mobile