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lundi, novembre 25, 2024

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Fête du 2 octobre à Mamou: L’ADLAM à l’honneur

A Mamou ce 2 octobre, l’Association  »Winden diangen ADLAM » (traduire écrivons et lisons ADLAM) a célèbré à sa façon l’an 63 de l’accession de la Guinée à l’Independance. Cette association a initié des échanges sur les liens qui existent entre la langue et la liberté
‹‹ C’est un sentiment de satisfaction pour notre pays. Nous sommes à 63 ans depuis l’accession de notre pays à l’indépendance. Nous rendons un vibrant hommage aux personnes qui nous ont aidés à acquérir cette indépendance à leur tête Ahmed Sékou Touré. Il nous ont aidés à avoir une liberté alors qu’un point fondamental a été oublié. C’est pourquoi,  » ADLAM » s’est impliquée pour la célébration de cette journée. A tous les africains, avant de s’engager dans le processus de liberté, il faut connaître nos langues ››’ conseille Diogo Baldé le président de l’association « Winden dianguen ADLAM »
Prenant la parole, la vice présidente de l’association Mariam Diallo a réaffirmé son intérêt pour faire vibrer l’adlam en vue de faire ressortir les cultures africaines.
‹‹ Nous sommes là aujourd’hui pour la fête de l’indépendance parce que nos prédécesseurs ont combattu pour avoir cette liberté pour nous. Nous devons étudier et surtout faire revivre notre langue. Ca fait partie des civilisations. Je demande à tout le monde de se rappeler de notre langue à tout moment. ›› a-t-elle dit.
Mamadou Lamine Diallo  ‹‹ je remercie le bon Dieu de nous avoir donné la vie jusqu’à nos jours. Il est de notre devoir d’étudier, comprendre et faire comprendre nos langues . Parce que le développement est directement lié au savoir. Femmes, filles, garçons, hommes  doivent se donner les mains  pour le rayonnement de  cette langue. Les Français, les Chinois bref tous ecrivent dans leurs langues. Faisons ainsi pour qu’ils voient que nous aussi nous  avons des langues. Parce que quiconque écrit dans sa langue écrira son histoire.›› a-t-il confié.
El Hadj Amadou Tahirou Sow a affirme que peu des personnes âgées s’intéressent à  cette écriture.
‹‹ dans les rangs des sages, je suis le premier à s’être lancé dans la danse d’e l’ADLAM. Il n’y a pas beaucoup de personnes âgées dans la course. Aux jeunes, nos prédécesseurs à l’image de Thièrno Samba mombeya, voulait voir ce jour arriver, alors nous y sommes. Donc profitons-en. La souveraineté d’un peuple est sa langue. Dans une conférence à l’Université Kofi Annan le professeur Migany nous a indiqué que grâce à l’arrivée de l’écriture  »ADLAM » nous devons être satisfaits. Par exemple eux, le Souahili a une supériorité devant toutes les langues de l’Afrique parce qu’elle est écrite. Pour lui, si nous n’etudions pas nos langues, nous serons l’esclave des autres›› a-t-il dit.
Pour cet autre, pas d’indépendance s’il n’y a pas la langue commune pour une communauté.
‹‹  L’indépendance, c’est la liberté. Et la liberté est principalement liée à la langue. Si la langue n’est plus vivante, la dignité n’est plus vivante. Tous les priviléges du monde sont liés à la langue. Toutes les Nations qui ont réalisé ont étudié dans leur langue.›› confie Thièrno Lamarana Barry.
Cette rencontre a été clôturée par des bénédiction des sages présents à  cette rencontre
De Mamou, Djibril Timbo Barry pour couleurguinee.com

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