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Sekhoutoureya : Pr Alpha Condé victime de lui-même

Son testament politique annonçant qu’il n’a pas de dauphin, ses faisceaux de promesse non tenues, son ego, ses illusions cagoulées, emballées dans un cynisme hors paires

Cette publication aura le mérite, le privilège et le bonheur de tirer les rideaux sur la soixantaine des précédentes que je me suis fais le devoir patriotique de publier, toutes portées sur la gouvernance décennale et macabre du Pr Alpha Condé.

Mes chers compatriotes, lorsque le fruit atteint la maturité, il tombe forcément soit de lui-même soit de l’homme.
C’est une évidence. A la différence du diable qui, lui, est incapable de se rappeler de ce qui s’est passé hier, mais plutôt ne voit que ce qui viendra demain, l’homme aussi, de son côté, ne se rappelle que de ce  qui s’est passé hier, mais pas de ce que demain sera composé, de ce qu’il sera fait.

Si les deux créatures de Dieu pouvaient bien s’entendre, se comprendre, leur existence solidaire sur cette terre, ne pourrait qu’être heureuse, sublime, épanouie. Mon combat a dû s’arrêter faute de combattant. J’aurais pu mettre combattant au pluriel ce qui aurait donné un autre sens, un autre contenu au combat que j’ai librement et volontairement
décidé de mener contre mon grand frère Pr Alpha Condé, lui qui a osé trahir le serment
fraternel que lui et moi, nous nous sommes prêté pour le plus grand bonheur de la République et de la Nation, un bonheur marquant vaillamment notre manière intelligente de relever le défi  que la France coloniale a lancé à notre pays qui a commis, selon elle, la faute historique et d’une extrême lourdeur et porteuse de conséquences graves qui ne se laveraient que dans le sang, cette faute, est celle d’avoir, selon elle encore, trainé l’image du General Charles de Gaulle dans l’abîme de l’histoire européenne en osant nous permettre de lancer sur sa figure,
la symbolique et historique phrase « Nous préférons la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclavage »

A son retour en Guinée, à la faveur de la prise du pouvoir par l’armée nationale le 3 Avril 1984,
mon grand frère Alpha Condé a bénéficié de moi des conseils et de mes mises en garde par rapport à la conduite à observer vis à vis des nouvelles autorités envers lesquelles il devrait
s’imposer le devoir de reconnaissance et de gratitude, lui qui n’a pas encore bénéficié des mesures de grâce présidentielle et de réhabilitation suite à sa condamnation par contumace à la peine capitale pour s’être mêlé à l’agression de « 1970 » dont notre pays a été victime de la part des pays occidentaux dont la France et le Portugal.

J’ai exigé de lui ,qu’il accepte de faire profil bas au regard de son comportement malsain à l’endroit de la décision de tout un Peuple qui a préféré, le 28 Septembre 1958, sa liberté et sa dignité, sous la Direction de son leader, le Camarade Président Ahmed Sékou Touré. Durant les 26 longues et douloureuses années, correspondant au règne du Président Ahmed Sékou Touré, il n’y a pas de pire, d’inhumain et d’humiliation que la France n’a pas entrepris de manière machiavélique contre la Jeune République de Guinée , une République qui a fait la fierté de tout un Continent ,gémissant sous le poids de plus de Six (6) Siècles d’esclavage, de domination et d’exploitation(1492-1958 pour la Guinée, 1960 pour les pays africains sous domination française), fait d’un mode de vie humain complètement et systématiquement vidé de sa substance humaine dont il a été doté par Dieu l’éternel. Un tel crime, à nul autre pareil, dans l’espace et le temps, du début de la création de l’homme à nos jours, ne saurait gratuitement disparaître des écrans de nos radars socio-politiques pour pouvoir nous accommoder gratuitement aux fallacieuses promesses en vue de nous faire
oublier le Martyre que nos ancêtres ont subi dans leur chair et dans leur conscience humaines
J’ai vainement tenté d’attirer l’attention bienveillante de Alpha Condé sur l’impérieuse
nécessité d’accepter de se remettre en cause eu égard à ce qu’il nous a, lui aussi, causé comme tort, au travers des sales rôles que la France et ses alliés occidentaux lui ont confiés, notamment dans sa participation, au travers des écrits, pour dénigrer à satiété, la souveraineté de la République de Guinée et de son acceptation énumérée en francs français, de prendre part et de manière consciente, au montage et à la mise en exécution des séries de complots réels contre la bonne marche, la promotion et la réussite de nos programmes de développement durable national élaborés par la nouvelle , la jeune République. Mon grand frère Alpha Condé n’a épargné, dans sa sale besogne, aucun des premiers dirigeants de la République de Guinée, dirigeants dans les mains desquels se trouvait cependant déposé notre destin commun.

Au- delà de ce qui pourrait être considéré comme révélations sur le phénomène Alpha Condé et qui ne représente d’ailleurs qu’une infime partie de la nature réelle de l’homme et sur la catastrophe de sa Gouvernance décennale que Alpha Condé nous légué, je ne me suis jamais lassé, de lui prodiguer des conseils, avec la conviction que l’homme pourrait changer au fil du temps et au contact permanent des réalités nationales qui crèvent l’œil et bouchent les tympans. C’est m’étant finalement rendu compte que mon frère était absolument inaccessible à tout ce que je lui apportais comme informations portées sur le quotidien du Guinéen en vue de pouvoir apporter de notables améliorations des conditions de vie et de travail de nos compatriotes ,surtout et particulièrement ceux-là auprès desquels, il a dû bénéficier d’un contrat de confiance pour finalement se d’ôter de la conscience de redevabilité entraînant automatiquement une nouvelle façon de faire et de comprendre la nécessité de faire peau. C’est à cet égard que je me suis armé de courage pour porter à la place publique, la
nature réelle d’Alpha Condé afin que les guinéens soient, le moment venu, mes témoins
oculaires. Beaucoup d’entre vous ont eu à prendre connaissance du contenu de mes publications sur et contre Alpha Condé et son système anachronique, bâti sur les cendres fumantes du nazisme et celles machiavéliques, pour que mon frère Alpha Condé puisse entendre raison, tous ceux-là pourraient confirmer ce résumé de mes particulières relations avec Alpha. Par endroit et par moment, je suis allé jusqu’à oser lui dire que le peuple était vent debout et prêt à en découdre avec lui et ce, quelles que puissent être après les conséquences qui en découleraient. J’ai annoncé à l’opinion nationale et internationale, qu’après son pouvoir, je m’interdirais
systématiquement de parler de lui et de son bilan pour m’éviter d’être taxé de médecin après la mort ou vouloir tirer sur un Corbillard en direction du cimetière. Alpha Condé, je t’ai annoncé haut et fort que l’histoire de mon pays m’acquittera non pas
parce que j’aurais mieux fait que d’autres Guinéens, mais plutôt parce que je me suis servi
habilement et intelligemment de la confiance et de l’estime que les Présidents Ahmed SékouTouré et General Lansana Conté m’ont accordées et qui m’ont courageusement permis d’en appeler à leur très haute attention sur ce qui me semblait pouvoir donner naissance à des nuisances sur les Guinéens, toutes sensibilités confondues. Ce courage n’a jamais fait de moi, un Ministre auprès d’eux, mais plutôt, ils m’ont donné ce que je considère comme étant au- dessus d’un poste ministériel, à savoir, leur sacrée et terrible confiance, une denrée à nulle autre pareille à obtenir auprès d’un chef d’État. Durant leur régné, je n’ai jamais fait l’objet d’une quelconque convocation venant soit de la police ou de la gendarmerie. Au contraire, à mes risques et périls, j’ai pu obtenir la libération de beaucoup de Guinéens accusés à tort. Il en est résulté pour moi, un bonheur moral sublime car la mise en liberté et sa jouissance d’un l’homme, créature préférée et privilégiée de Dieu
L’éternel n’a pas de prix terrestre. C’est à cette occasion et parmi tant d’autres, que j’ai pu obtenir également du General Lansana Conté le déplacement du Réfugié Alpha Condé à l’Ambassade du Sénégal à Conakry, suite à sa fuite du stade de Coleah en 1991, par hélicoptère jusqu’à l’aéroport de Gbessia, pour lui éviter la vindicte populaire évidente qui aurait fini par le calciner ainsi que le véhicule à bord  duquel il aurait pris place.

Mes chers compatriotes, Guinéennes et Guinéens, De l’aube de cet autre historique Dimanche 5 Septembre 2021 à maintenant, nul d’entre nous
ne s’est lassé, un seul instant, de regarder, d’observer avec forte concentration, une part pathétique et déterminante du déroulement d’une facette inédite de notre histoire politico- socio- culturelle et ayant pour acteur majeur, Pr Alpha Condé, coincé dans les chaussettes de sa paire de chaussures, en balade à travers la capitale Conakry, ruminant les recettes cumulées de sa Gouvernance décennale, bâtie sur les mottes de terre pétrie avec du sang des Guinéens et Guinéennes auxquels Alpha Condé a reproché leur commune et seule velléité de revendiquer, conformément aux lois de la République, leur part de droits et devoirs dans un pays qui clame à tue-tête d’être démocratique depuis le 2 octobre 1958. C’est de ce film macabre, de toutes ces humiliantes images qui se sont en un temps record se sont partagés l’espace et le temps, bref, c’est de tout cela que j’ai voulu faire éviter à Alpha
Condé car, j’étais absolument convaincu de la fin triste de son régime, un régime fait de terreur absolue, de la franc-maçonnerie, des narcotrafiquants, d’un système mafieux à mille couleurs. Que les optimistes et les fanatiques de Alpha Condé et de son régime dictatorial, se détrompent. Alpha Condé rendra belle et bien compte aux vrais propriétaires du pouvoir qui lui a été confié mais à durée limitée, c’est à dire au Peuple souverain de Guinéen. N’tara ou la preuve de ma fidélité promise au lendemain même de ton retour au pays natal, j’ai tenu à garder cette appellation en vue de ne rien diminuer de l’excellente et amicale nature qui caractérisé nos rapports, N’tara signifiant en soussou « grand frère » pour garder la virginité, la dimension et l’ampleur humaines de nos relations amicales et fraternelles vieilles de plusieurs années. Les vicissitudes de l’histoire et de la vie ponctuées de haut et de bas n’ont jamais eu raison de
notre amitié et de notre fraternité qui sont restées indemnes. Lorsque tu es devenu Président de la République, il m’arrivait souvent de me gêner de te voir dans l’axe de maintenir la manière dont tu m’as toujours tenue, manière faite, d’un bout à l’autre, de plénitude humaine apaisée. Il te souviendra de la manière élégante et raffinée, pleine de noblesse avec laquelle je renvoyais ton bras en voulant toujours me tapoter comme tu en avais l’habitude, pour démontrer à ceux qui nous entouraient, nous observaient, nous tenaient compagnie, combien de fois tu tenais à moi, en signe certainement de reconnaissance pour toutes mes contributions à te voir mieux épanoui et mieux humain maîtrisant parfaitement tous les arcanes de notre patrimoine commun.

Durant les 11 ans de ton pouvoir, il ne t’est jamais cependant arrivé à l’idée de m’introduire dans les entrailles de ton administration vis à vis de laquelle je suis resté de marbre parce que n’y ayant rien trouvé d’attrayant par rapport à la beauté, à la galanterie et à l’émerveillement du pouvoir que j’ai connu et servi de Ahmed Sékou Touré au Général Lansana Conté. En retour, c’est à la faveur de cette flamme d’amour qui a bercé nos relations, que tu n’as jamais pris en considération les précieux, nécessaires, utiles et indispensables conseils que je te
donnais aussi bien en privé qu’à la place publique, conseils visant à te mettre à l’abri de ce que  je voyais venir de loin vers toi pour te faire croire, qu’après Dieu l’éternel, sur l’ensemble de l’espace terrestre, il n’y a plus rien qui vaille. Hélas ! Tu n’as rien pris en considération. De mémoire d’homme politique, il ne m’a jamais été donné l’opportunité de vivre l’humiliation à ciel ouvert, à laquelle tu as été soumis, à travers le pays et le monde entier. Aujourd’hui tu ne fais que toucher au salaire auquel tu as droit. Tu ne prends que la juste rançon du bilan inhumain de ton action dénudée de bon sens et de raison, complètement fermé à tous conseils d’où qu’ils te parvenaient. Le vin est désormais tiré. Il faut le boire avec beaucoup de dignité et de grandeur d’âme.

Conakry le 4 Octobre 2021

Honorable El Hadj Sékou Beka

Bangoura Dapompa Commune de Matoto
Tel : 664-69-50-79/625-31-82-97

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