À Kindiady dans la Préfecture de Dubreka, Bailo qui tend vers la quarantaine est dans un état de dépression mentale qui ne dit pas son nom. Il mène une vie solitaire, dans une cour isolée. Il passe son temps à déambuler sur les rails entre Gombonyah et Kagbelén.
Après, il se rend régulièrement à la mosquée sans le respect des conditions d’hygiène recommandées par l’islam.
Certains fidèles se plaignent sans cesse de sa présence dans la maison de Dieu. L’autre jour, il est surpris par des élèves en flagrant délit d’adultère avec une femme mariée et mère de jumeaux. Elle aussi est mendiante et frappée de demence.
Le cris des élèves ont alerté les passants. Bailo, naturellement très timide avec qui on décroche à peine un mot a été très bavard dans cette situation.
» Je ne suis pas un fou pour violer, on s’est entendu sur un prix avant de passer à l’acte. Donc, jai bien payé. Demandez lui » explique très nerveux » pourquoi vous me déranger » cris-t-il.
La femme en pleure a failli se faire lapider par des femmes pour avoir souillé l’honneur, l’orgueil et la dignité de la femme.
Elle plutôt craignait que son mari ne soit au courant de sa mésaventure. Finalement, on s’est entendu que c’est une bande de fou. Heureusement une forte pluie a dispersé les gens autour de cette histoire de fou
Par Kolenkè Hassane Diallo pour couleurguinee. com