A une sortie chez nos confrères de Fim Fm, l’ancien directeur général de l’office guinéenne de publicité OGP, Ibrahima Capi Camara, a affirmé qu’a son arrivée à la tête de l’OGP, il n’avait rien trouvé dans les caisses.
Il dit que ce qu’il a laissé à l’OGP à son départ est mille fois supérieur que ce qu’il a trouvé.
Comme s’il s’agissait d’une réponse du berger à la bergère, Paul Moussa Diawara, le prédécesseur de Ibrahima Capi Camara, qui a dirigé 4 ans l’OGP et limogé pour présumé détournement de fonds, n’a pas tardé à se faire entendre.
Ce vendredi, sur les mêmes ondes, il a apporté un démenti à ce qu’il a qualifié d’allégations non fondées de son successeur.
«Quand Monsieur Capi Camara dit que je n’ai rien laissé à l’OGP, c’est trop dire, quand Monsieur Camara dit que ce qu’il a laissé à l’OGP est mille fois plus que ce qu’il a trouvé, c’est un mépris, c’est arrogant, c’est méprisant, c’est insolent, c’est irrespectueux de sa part » a-t-il laissé entendre.
Paul Moussa Diawara est revenu sur l’état dans lequel selon lui il a trouvé l’OGP. Il laisse croire qu’a son arrivée le bâtiment abritant l’OGP se trouvait dans un piteux etat. Il dit que c’est lui qui a mis tous les mécanismes en place pour la bonne marche de cette institution
« A l’OGP, quand je suis venu, c’était d’abord un service où il n’y avait même pas de toilette. Quand vous venez c’était à Almamiya, un bâtiment colonial plus vieux que l’indépendance de la Guinée, il n’y avait plus rien. Donc, moi, j’ai mis les petits plats dans les grands plats, je me suis mis sur pied, je n’avais pas de repos même le weekend, j’étais sur pied. Samedi, dimanche, je n’avais pas de repos. J’ai mobilisé, j’ai mis l’ordre dans le désordre. J’ai remis en place l’administration comme ça se doit après avoir fait l’état des lieux et j’ai mis la machine en marche et j’ai pris contact avec les partenaires de l’OGP et j’ai fais le travail qu’il fallait faire » a-t-il souligné.
Il accuse Ibrahima Capi Camara de n’avoir posé aucun acte pendant le temps qu’il a dirigé l’OGP.
«s’il avait inventé quelque chose, s’il avait mis un mécanisme de rentré d’argent, je l’aurai applaudi, je suis désolé, il ne l’a pas fait. J’ai mis tous ce que vous voulez, je suis le Christophe Colomb de l’OGP. Le Christophe Colomb a découvert l’Amérique et j’ai fait ce que l’OGP est devenue car je croyais c’est pas l’institution qui fait l’homme mais plutôt c’est l’homme qui fait l’institution » se targue-t-il.
Par Mamadou Bailo Djaguissa Sow pour couleurguinée.com