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Dubreka: il demande à son papa de choisir entre quitter la maison et reprendre sa maman dont il avait divorcé

On ne finira jamais de passer en revue les conséquences fâcheuses et toxiques du divorce. En effet, il y a deux mots que Dieu a autorisés mais qu’il a condamnés, c’est la dette et le divorce.

Néanmoins, si on doit le faire, il faut le faire dans les règles de l’art. Le vieux Sarah d’ailleurs va jusqu’à interdire le divorce. Chacun a une histoire d’amour, celui de ce vieux est un cas d’école.

Jeune, il s’est marié à une fille de son choix. Direction Sierra Leone qui était l’Eldorado de l’Afrique de l’Ouest à l’époque. Après quelques années de vie conjugale, un garçon fut né, et malheureusement le divorce intervient suite à des tares de jeunesse.

La femme revient à Conakry avec son garçon et perd tout contact de son ex mari qui était dans les mines d’or. Elle se remarie et refait sa vie. Après 30 ans, le divorcé décide de rentrer pour sa retraite dans sa villa dans Dubréka. C’est la retrouvaille avec son son garçon, qui déménage aussitôt à côté de son père.

Un beau matin, il ramène sa mère dans la maison, elle était déjà mariée et avait beaucoup d’autres enfants dont une debile dont elle ne se sépare jamais il lui fait occuper une chambre. Son père s’oppose, le bras de faire commence. Son fils ayant plus d’influence, demande à son père de doter sa mère ou de quitter la maison. Le vieux n’ayant que la seule maison, et n’ayant pas d’autres femmes était dans un dilemme. Mais, avec l’intervention de la communauté, les religieux, il finit par capituler et dit

« j’ai divorcé avec une jeune femme, on me ramène un cadavre, parce qu’elle est d’abord méconnaissable, usée et surtout très exténuée. Aujourd’hui, je regrette comme quelqu’un qui a essayer de se suicider. Voilà 30 ans je n’ai aucune nouvelle de cette femme, que j’ai même oubliée, elle redevient ma seule compagne au crépuscule de ma vie. Les eurreur de ma jeunesse me rattrapent. Dans ma jeunesse, j’étais arrogant et invivable » dit-il
Actuellement, c’est la merveille dans ce couple, chacun se culpabilise, regrette et demande pardon à sa manière.

Comme pour dire qu’il ne faut jamais enterrer un divorcé. Un jour où un autre, il reviendra d’une manière ou d’une autre. C’est aussi cela la vie.

Par Kolenké Hassane Diallo pour couleurguinee.com

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