Accueil Actu Transition : Cellou Baldé de l’UFDG dit ses vérités à la junte

Transition : Cellou Baldé de l’UFDG dit ses vérités à la junte

‹‹ Le ministre Mory Condé n’avait pas à nous adresser un courrier pour nous faire des injonctions à mettre des dates devant une liste de plus de 400 tâches « . Des propos de
Cellou Baldé, responsable du parti Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) ce lundi dans l’émission »Mirador »de nos confrères de FIM FM.
L’occasion pour lui de se prononcer sur la situation politique du pays. Pour lui, la junte militaire commence à passer à côté de la plaque. C’est pourquoi, l’ANAD n’approuve pas, ajoute-t-il, la note du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation demandant aux coalitions politiques de proposer un chronogramme de la transition. Toutefois, il demande un cadre de dialogue.
‹‹ Le gouvernement et le CNRD sont en train de passer à côté de la plaque. Nous avions alerté, mais nous constatons qu’ils continuent. Le ministre Mory Condé n’avait pas à nous adresser un courrier pour nous faire des injonctions à mettre des dates devant une liste de plus de 400 tâches. Nous avons demandé un cadre de dialogue inclusif, un cadre de dialogue politique pour que nous puissions discuter de toutes ces questions là. S’il y avait la volonté politique nous aurions avancé depuis longtemps. Sans oublier que dès le premier mois après la prise de pouvoir, au niveau du palais du peuple il y a eu des consultations. L’ensemble des acteurs politiques et les acteurs de la société civile avaient déposé les mémos dans lesquels en tout cas l’UFDG et l’ANAD, nous avons un chronogramme bien détaillé qui tient compte du contexte de la transition. Nous avons soumis ça au CNRD. Pourquoi en 7 mois ils viennent vers nous en nous demandant de coller des dates à une liste des tâches ? ›› s’interroge Cellou Baldé.
Pour lui, les autorités de transition répètent les mêmes actes que les régimes précédents.
‹‹ Pour moi, le CNRD est en train de se faire des boulanger à l’image des régimes précédents, ils veulent rouler les Guinéens et la communauté internationale dans la farine. Mais ça ne marchera pas. Aujourd’hui, tout le monde est conscient de la situation. On ne peut pas attendre d’ici 4 ou 5 jours du 15 avril pour sortir une liste des Awtravaux, demander à la classe politique de coller des dates. ›› ajoute-t-il
Sept jours nous séparent du délai fixé par la CEDEAO avant de sanctionner la Guinée à l’image du Mali. Ce proche de Cellou Dalein Diallo propose une solution pour devier cette sanction.
‹‹ La junte doit être conséquente avec elle-même. Elle doit dire à la CEDEAO, nous allons organisé un dialogue tel que demandé par les acteurs politiques et les forces vives de la nation. Nous allons nous retrouver, ensemble trouver un chronogramme ››
Par Djibril Timbo Barry pour couleurgunee.com
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