Dans une de ses précédentes publications, couleur Guinée a titré: » Libération de Alpha Condé: Me Thierno Souleymane Barry, pas content ». Il fallait plutôt écrire « Me Thierno Souleymane Baldé, pas content ».
C’est un avocat membre du pool des avocats des victimes du sang sous le règne de l’ancien président
Me Baldé, dans l’émission » Mirador » de nos confrères de FIM, réagissant à la libération de l’ancien président disait ceci
‹‹ C’est une information de tristesse pour nous. Parce que nous avons des centaines de nos concitoyens qui ont été assassinés pendant le régime de M. Alpha Condé. À l’époque, nous avions déposé beaucoup de plaintes. Malheureusement, il n’y a eu aucune action qui a été instruite. M. Alpha Condé a garanti l’impunité totale à tous ceux qui ont été les auteurs de ces crimes. Avec le changement qui est effectué, on aurait souhaité qu’il puisse répondre de tous ses actes.
Me. Thierno Souleymane Balde souhaite la création d’une Cour de Répression du Sang.
‹‹ Nous avons vu au niveau de la création de la CRIEF, tous les anciens dignitaires du régime auraient dû répondre devant la Haute Cour de Justice. Mais, il y a eu une ordonnance de Monsieur le président, pour dire que désormais, quel que soit le statut d’une personne, elle est comptable devant la CRIEF. Et de la même manière la question devait se poser s’il y a la volonté politique on peut prendre un acte dans le même sens pour permettre que tous ceux ont commis les crimes de sang, quel que soit leur statut, qu’ils puissent répondre devant les tribunaux ordinaires. Nous ne demandons pas davantage. Ce qui s’est passé en ce qui concerne les crimes économiques et financières, c’est exactement la même chose que nous demandons en ce qui concerne les crimes de sang. Parce que le crime de sang est plus grave que le crime économique et financière. ›› a-t-il déclaré.
Me. Thierno Souleymane Balde souhaite la création d’une Cour de Répression du Sang.
‹‹ Nous avons vu au niveau de la création de la CRIEF, tous les anciens dignitaires du régime auraient dû répondre devant la Haute Cour de Justice. Mais, il y a eu une ordonnance de Monsieur le président, pour dire que désormais, quel que soit le statut d’une personne, elle est comptable devant la CRIEF. Et de la même manière la question devait se poser s’il y a la volonté politique on peut prendre un acte dans le même sens pour permettre que tous ceux ont commis les crimes de sang, quel que soit leur statut, qu’ils puissent répondre devant les tribunaux ordinaires. Nous ne demandons pas davantage. Ce qui s’est passé en ce qui concerne les crimes économiques et financières, c’est exactement la même chose que nous demandons en ce qui concerne les crimes de sang. Parce que le crime de sang est plus grave que le crime économique et financière. ›› a-t-il déclaré.
Par Djibril Timbo Barry pour couleurguinee.com
