Conakry a changé de physionomie ce jeudi 28 septembre. Ça circule, mais pas comme les autres jours. Il y a des axes fluides et des axes déserts. C’est la conséquence de la manifestation du FNDC, le Front national pour la Défense de la Constitution.
Les autorités n’ont pas lésiné sur les moyens en terme de dispositif sécuritaire. Au rond point Tannerie, point de ralliement désigné par les organisateurs se trouve un dispositif sécuritaire impressionnant.
Certains manifestants sont rangés le long de la route sous les regards tendus des policiers et gendarmes bardés d’instruments de la répression. A côté d’eux, des citetnes prêtent à cracher l’eau chaude sur tout manifestant qui se met en mouvement.
Sur l’axe, ça circule peu. Dans la haute banlieue, de Wanindara à Sonfonia, c’est des accrochages entre manifestants munis de cailloux et des agents de la police armés de gaz lacrymogène. La tension est vive.
A Kaloum, c’est timide ce jeudi. Selon un premier constat la manifestation du FNDC a partiellement paralysé l’ordre normale des choses à Conakry.
Par Mamady Cherif pour couleurguinee.com