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Tribunal criminel : Cece Raphael Haba est sur la même longueur d’onde que Toumba

Cece Raphael Haba, un des présumés auteurs du massacre du 28 septembre 2009 a débuté son interrogatoire ce lundi au Tribunal criminel, dans le dossier dit massacre du 28 septembre 2019. Ses premières déclarations confirment des passages de Toumba à la barre.

Après avoir passé 14 ans à la maison centrale, cet accusé projette de dire toute la vérité. Il soutient que Toumba a tout dit, comme pour dire que Toumba dit la vérité

Il a d’entrée rappelé qu’il n’est ni de près, ni de loin associé au massacre parce que le 28 septembre, de retour de Labé la veille 27 septembre 2009, il était au chevet de sa femme en début de travail.

Il a dit au président du tribunal qu’il est devant ce tribunal à cause du tir du 3 décembre sur Capitaine Dadis. Il a expliqué ce qui a emmené Toumba à tirer sur Dadis. Exactement comme Toumba l’avait dit à la barre.

Il a déclaré que c’est lorsque Capitaine Dadis a demandé à Toumba de lui donner son arme que ça a dégénéré. Le tir est parti.

Cece dit avoir passé 14 ans en prison parce qu’il a assisté à cet incident malheureux.

Il dit que depuis ce jour, il est considéré comme un traître par sa communauté. Sa femme, ses enfants, avec. Il dit qu’il souffre beaucoup plus de ce problème alors qu’il soutient que lorsque Dadis est tombé, c’est lui qui est venu lui porter le premier secours au moment alors qu’on présente feu Makambo comme étant celui a sacrifié sa vie pour sauver Dadis.

 » Si c’était pas Pivi, on allait me tuer. Parce qu’on a arrêté ma femme. Ils lui ont mis un couteau à la gorge. Pour lui dire montre moi ton mari ou on te tue » dit Cece.

Il dit qu’il avait indiqué sa position à Marcel et que ce dernier est allé à Dabondy avec des éléments armés. En camouflage, ils les a vus. Un membre du groupe a lancé  » si vous le voyez, tuez-le ».

Selon Cece, c’est Pivi qui l’a sauvé. C’est lui qui l’a mis dans son bureau au camp. Il a défendu Cece. Il a dit laissez la justice faire son travail

 » Je vous explique tout cela Monsieur le Président pour vous dire comment j’ai souffert » articulé Cece.

 » Monsieur le Président, je suis fatigué de la prison. C’est pas la prison. Vous qui êtes en face de nous et nous, nous serons tous jugés. Le monde entier nous regarde ». Il demande au président de lui accorder la liberté pour qu’il rentre à la maison

 » Je suis fatigué de la prison. Ce que j’ai explique n’est pas lié à l’affaire du 28 septembre »

Par Abou Bakr depuis la tribunal criminel.

 

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