La date butoire pour le renouvellement de la plaque d’immatriculation biométrique, du permis de conduire, de la carte grise et autres pièces d’autorisations de transports a été reportée au 30 juin 2023.
Les autorités de la transition ont cédé aux plaidoiries des détenteurs d’engins roulants. Un report dû à la conjecture économique qui mine des citoyens, notamment les détenteurs d’engins roulants, les chauffeur de taxis urbains, interurbains, les motards.
Débourser entre neuf cent mille francs guinéens 900.000 et un million cinq cent mille francs guinéens 1.500.000 selon les types de véhicule, ce n’était pas à la portée de tous les usagers. Alors que de nombreux citoyens peinent à gagner cent mille francs guinéens 100.000 par jour.
Les agents de la police étaient en alerte le 1 janvier 2023 pour veiller à l’application stricte des mesures édictées contre les réfractaires. Face aux cris de cœur de la population, les autorités se sont vu obligés de reporter cette échéance.
Selon les propos rapportés par des confrères, le secrétaire général de la fédération syndicale des transports et mécaniques générales soutient que ce report est le fruit de négociations
: « Ce sont les démarches du syndicat qui ont abouti à ce report. Ce n’est pas fini, certes, mais nous allons nous contenter de cela, en attendant la suite des négociations. Elles peuvent bien se poursuivre. Nous espérons que le CNRD va bien penser à sa population. Nous sommes contents pour le moment et remercions très cordialement le ministre des transports qui nous a convaincus ».
Tout de même, les chauffeurs ne sont pas en mesure de payer ce montant qu’ils estiment exhorbitant. Imaginez, le chauffeur de taxis est sommé de payer la recette journalière sans compter les dépenses à effectuer (le carburant, les entretiens du véhicule) y compris l’argent de poche.
Pour ceux-ci, ce report est juste un report d’un problème non reglé qui reviendra tôt ou tard.
Par Fodé Touré pour couleurguinee.com