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Environnement : l’ong « Pactes » pose 500 plants de Melina dans la forêt de Demoudoula

Ce dimanche 18 juin, « Des Paroles et des actes », une ONG franco guineenne en collaboration avec son partenaire l’ONG « Bleue-Blanc Guinée » a reboisé 500 plants de Melina dans la forêt de Démoudoula située dans la Commune de Ratoma. Une action en faveur de la protection de la faune et des cours d’eaux guinéenne.

Des cadres du Ministère de l’Environnement on pris part à l’événement. Il y avait aussi des conservateurs de la nature, d’autres ONG partenaires, des acteurs de la société civile. Avec ceux-ci, ces plants de Mélina ont été mis de part et d’autre de la source qui coule dans cette forêt.
Macka Baldé, le Directeur général de l’Agence Nationale du Volontariat Jeunesse » du ministère de la jeunesse et des sport a donné le coup d’envoi de cette activité.
« L’ANVG à travers ma personne accompagne ce matin cette action humanitaire que je considère parce que la protection de l’environnement est devenue un enjeu majeur au niveau national et international. Ce matin, nous sommes dans cette forêt pour reboiser parce que nous constatons que l’environnement est en train d’être pollué à travers la déforestation, les feux de brousse. Donc il faut que l’humanité se mobilise parce que si on ne se mobilise pas maintenant pour protéger notre l’environnement dans les 50 années à venir, nous allons léguer des situations très dangereuses à nos progénitures ».
Le Sous-Lieutenant Diallo Mamadou, chef section forêt et faune de la Commune de Ratoma a annoncé des mesures visant la sauvegarde de ces nouveaux plants.
« C’est un site qui a été dégradé par les activités humaines. Dans le cadre du suivi et évaluation, nous avons une équipe en place, composée du chef de cantonnement le Sergent- chef Mouctar Banti Baldé et 5 autres agents. Ils seront déployés ici, ils vont continuer à surveiller. Donc, ces derniers vont assurer le suivi et l’évaluation de la dite forêt » a-t-il déclaré.

Madame Soumah Hawa Bintina, la présidente de l’ONG CUFIG « Culture et Fierté Guinéenne » a appelé à un assainissement des lieux.
« Je suis là pour accompagner les belles actions que PACTES n’arrête pas de poser. Je souhaiterais encore accompagner PACTES pas simplement pour le reboisement mais pour l’assainissement des forêts parce que vous constaterez que cette forêt est polluée par les déchets plastiques et autres. Je me demande si le ministre de l’environnement ne va pas collaborer avec PACTES pour rendre ces forêts propres » a-t-elle proposé.
Bachir Gaoual Diallo, le président de l’ONG « Bleue-blanc Guinée », un des initiateurs de cette activité est revenue sur les différentes agressions subies par cette forêt.
« il y a même des maisons qui ont été construites ici auparavent, mais heureusement qui ont été détruites. Et il y a eu des replantations. Donc, nous sommes là pour restaurer l’écosystème au sein de cette forêt. Nous sommes des organisations qui militent dans la protection et la préservation de l’environnement. Nous avons jugé nécessaire de nous diriger vers cette forêt afin de montrer que cette forêt aussi à sa place et qu’elle mérite d’être restaurée et protégée comme les autres forêts » a-t-il plaidé.
Cheick Amadou Sow, le point focal de l’ONG PACTES « Des paroles et des actes » a émis des regrets pour l’absence du maire de la Commune de Ratoma à cette activité.

ll a annoncé les prochaines étapes en faveur de cette forêt
« la deuxième phase consistera à nettoyer complètement cette forêt, à agrandir le lit » a-t-il déclaré.
Il a fait remarquer que le choix de la forêt de Démoudoula n’est pas fortuit.
« C’est parce que cette forêt est l’enfant pauvre des forêts qui se trouvent dans la zone de Conakry. Vous voyez, elle est complètement envahie, complètement piétinée. Les autorités locales, la mairie même franchement j’ai l’impression qu’ils ne s’en soucient pas » regrette-t-il.

« Nous osons espérer que cette fois-ci, le gouvernement à travers le ministère de l’environnement va nous accompagner. Et que dorénavant la forêt va être suivie par la mairie » conclut-il.
Par Abdul Karim Barry pour couleurguinee.com

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