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Labé : Mamadou Diallo n’est pas titan, mais il déplace sa montagne

Le lundi 31 juillet, nous sommes allés à la rencontre de Mamadou Mouctar Diallo, âgé de 27 ans et ingénieur de bâtiment depuis 2018.  Il est le PDG de Solée construction  qui évolue dans le bâtiment et qui se distingue dans le lot des entreprises similaires

Né en 1996 en Côte d’Ivoire,  Mouctar Diallo a fait ses premiers pas dans les études à l’âge de 5 ans en l’an 2000 à l’école primaire Hadja Hafsatou Barry.  Il poursuit son cursus au lycée  » Boundou Gandal » de Labé où il a pu décrocher son baccalauréat unique session 2015.

Produit de l’université Mathma Gandhi de Conakry en génie civil, issu d’une famille d’architectes, ce jeune s’est inspiré des films de sciences fictions dès le bas âge. D’où l’amour qu’il a pour ce travail.

 » Ce qui m’a poussé à choisir ce travail, c’est le fait que je suis issu d’une famille d’architectes. Lorsque je regarde ce qu’ ils font, ça m’inspire, ça me plait. Lorsque je regardais les films des Blancs, je voyais des merveilles en construction et c’est ce qui m’a poussé de plus à avoir une passion en Génie civil  » a-t-il dit.

Malgré sa silhouette frèle, Mouctar Diallo réussit quand même à se tailler une place dans le domaine de l’ingénierie dans la ville de Labe. Ce qui lui a valu d’accroître son champ relationnel au delà même  des frontières.

 » Grâce à mes compétences, j’arrive quand même à m’imposer devant tant d’autres. Quand on prend le temps d’étudier bien un domaine durant 4 à 5 ans de formation et celui qui est rentré à l’improviste dans ce domaine, les compétences ne sont pas identiques. C’est ça l’importance des études.
Aujourd’hui j’ai des contacts avec des collègues à Conakry et au Sénégal, ensemble on forme un gros réseau  » a-t-il ajouté.

Les travaux abattus et la compétence du jeune ingénieur impressionnent ceux qui croient qu’il faut être grand et gros pour bâtir des infrastructures.

 » Le  physique ne fait pas le poids dans l’exécution d’un métier. Tout dépend de l’amour et de la volonté qu’on a pour ce travail.  Ce que les gens disent ne m’empêche pas de faire mon travail. Il arrive parfois que d’autres ingénieurs ou ouvriers font des erreurs lors de la construction et lorsque j’essaie de corriger l’erreur ils me qualifient d’irrespectueux. Du coup, il évoque le fait qu’eux ils ont commencé avant même que je ne sois né ou que ça fait 30 ans ils exécutent ce métier. Pourtant, ce n’est pas ce qui compte dans l’application de ce travail  » insiste-t-il.

Moralité : On n’a point besoin d’être David pour déplacer des montagnes.

Par Alpha Diallo à Labé pour couleurguinee.com

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