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vendredi, mai 17, 2024

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Semaine de l’intégration africaine : le colloque a tenu toutes ses promesses

Ouverture le jeudi à Conakry du colloque sur la semaine de l’intégration africaine sous le thème  » Unité africaine: entre panafricanisme et intégration régionale  » . Ce colloque initié par Madame Safiatou Diallo, fondatrice du Centre International  de Recherche et de Documentation réuni des sommités du monde universitaire.

Les participants vont échanger autour de sujets qui embrassent tous les secteurs. Economie, culture, intégration… la liste est longue. Du 23 au 28 octobre.

Les objectifs de la semaine, selon les initiateurs  » c’est réunir les scientifiques et d’autres personnes ressources pour produire des connaissances sur l’intégration africaine, en revisitant son histoire, ses institutions et sa politique d’intégration « .

L’ Université Lansana Conté de Sonfonia a servi de cadre à l’ouverture officielle de ce colloque par la Ministre de la Coopération Internationale, dans l’amphithéâtre Djibril Tamsir Niane.

Outre les étudiants et les encadrants de l’université, il y avait un parterre de sommités d’ici et d’ailleurs. Notamment, des cadres du ministère de l’enseignement supérieur, des enseignants chercheurs, des historiens, des anthropologues entre autres.

La directrice et fondatrice du CIRD, Safiatou Diallo est revenue sur l’intérêt de la tenue de ce colloque en Guinée

« Il est question d’informer les étudiants, les enseignants et la population guinéenne sur les enjeux du panafricanisme, sur son histoire et sur ses défis, surtout rappeler le rôle important que la Guinée a joué, que ce soit dans le combat du président Ahmed Sékou Touré avec ses pairs africains et surtout aussi dans le fonctionnement, par M. Boubacar Diallo Telly, qui fut le premier Secrétaire général élu à l’OUA au moment où c’était difficile. C’était un moment charnière pour l’OUA. Il fallait mettre en place les organes de commandement et surtout, on était dans les mouvements de libération nationale, la guerre du biafra et l’épineuse question de l’Apartheid » a-t-elle rappelé.

La présidente du CIRD estime qu’il faut outiller le public universitaire afin qu’il comprenne le mouvement panafricain.

« Aujourd’hui, on a l’impression que tout ça est oublié. Et nous voulons rappeler ça et surtout parler de l’intégration et ce qui serait important pour l’intégration. Les atouts de cette intégration au moment où l’avenir ou une partie de l’avenir du monde se joue en Afrique. Il est important que les Africains comprennent ce qui s’est passé, où ils en sont et où ils vont. Parce que l’Union Africaine est conçue pour permettre à l’Afrique d’être forte. Qu’en est-il de la réalité aujourd’hui? Est-ce que l’Afrique est forte aujourd’hui? Est-ce qu’on pèse sachant que nous avons toutes les richesses qui attirent toutes les puissances aujourd’hui?  Donc, il est important que nos dirigeants se rappellent qu’il y a un outil et que la population doit être associée. Et la population elle même doit savoir ce que c’est cet outil pour pouvoir aller de l’avant. Parce que aucun Etat Africain ne peut prétendre se développer tout seul. Il est important que les États réduisent un peu une partie de leur souveraineté pour aller vers des grands projets pour permettre à l’Afrique de bouger.» a-t-elle souhaité.

L’ apothéose de cette semaine d’échange c’est demain pour une  table-ronde animée par Moussa Willy BANTENGA (université Ki-Zerbo, Ouagadougou) et Céline PAUTHIER (université de Nantes, IMAF Paris) sur le thème « grands témoins et acteurs entre passé et présent ».

Rendez-vous donc au siège du Cird au quartier Kipé Dadia, dans la Commune de Ratoma dès 10h.

Par Abou Bakr et Fodé Touré pour couleurguinee.com.

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