Désolation chez les citoyens qui habitent ou travaillent en bordure de route sur la côtière Camayenne Belle vue. Ils ont que 24 heures pour libérer les lieux. C’est la poursuite de la libération des emprises entamée par le ministre de la ville et de l’aménagement du territoire.
Sur le terrain, les occupants s’activent pour décoiffer les bâtiments et arracher les objets qu’ils pourront réutiliser. Ils disent être pris de court.
« Vraiment, nous n’avons rien à dire à propos. C’est une décision des autorités. Ils disent que nos bâtiments dépassent les bornes établies. Donc, nous ne ferons qu’obéir car nous n’avons pas le choix » nous a dit un citoyen qui habite ce lieu.
Et de poursuivre « Nous essayons de réunir nos objets qui sont là et les embarquer pour un autre lieu. On est déçu vraiment » s’indigne-t-il
Par Abdul Karim Barry pour couleurguinee.com