C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès soudain de Ibrahima Saïkou Diallo, le président de l’ONG “Aide aux enfants déshérités”. Selon des témoignages concordants, Ibrahima Saïkou Diallo aurait succombé à une crise cardiaque.
Couleurguinee.com s’est rendu à la maison mortuaire pour recueillir des témoignages. La fille aînée du défunt, visiblement bouleversée a partagé des souvenirs de son père.
« Mon papa était véritablement attaché à son orphelinat. Il plaçait ses enfants au-dessus de tout,” a déclaré sa fille aînée.
“Sa passion pour aider les enfants déshérités était palpable, et il travaillait sans relâche pour leur offrir un avenir meilleur. Il me disait chaque fois qu’il a un rêve, celui de construire un grand orphelinat. Le dernier moment que j’ai eu à partager avec lui, il me disait que les partenaires de la Belgique devraient venir au mois de février et que nous devrions les accueillir chaleureusement. Il plaçait nos frères orphelins au dessus de nous même ses propres enfants, il n’y avait pas de différence » a-t-elle déclaré
Ibrahima Saïkou Diallo était connu pour sa détermination pour la cause des enfants défavorisés. Son départ laisse un vide immense dans la communauté et parmi ceux qu’il a touché par son altruisme.
Sa femme était inconcevable « je n’ai rien à dire, qu’est-ce j’ai a dire ? Je demande tout simplement au Bon Dieu de lui pardonner et que le paradis soit sa dernière demeure » a-t-elle dit .
Ibrahima Diallo grand frère de Ibrahima Saïkou Diallo, s’inquiète de la suite de l’ONG et de tous ses enfants.
« L’ONG Aide aux enfants déshérités perd non seulement son président mais aussi son pilier. La famille, les amis et les membres de l’ONG pleurent la perte d’un homme qui a consacré sa vie à la cause des enfants vulnérables » a-t-il dit.
Avant de rejoindre sa dernière demeure, feu CIA a eu droit à des reconnaissances posthumes lors d’un symposium à la morgue de l’hôpital de l’amitié sino guineenne.
Ibrahima Saïkou Diallo laisse une épouse, trois enfants biologiques et enfants orphelins.
Par Mamadou Alimou Diop pour couleurguinee.com
