Amadou Oury Bah, le premier ministre, chef du gouvernement en mission à l’étranger était l’invité de Radio France Internationale (RFI) ce jeudi 26 septembre 2024. Il s’est prononcé sur une éventuelle candidature de Général Mamadi Doumbouya à la future présidentielle.
Il a indiqué qu’il n’est pas du tout contre une possible candidature de ce dernier à la présidentielle prévue en 2025.
Il a aussi fait savoir que la Constitution doit être au dessus de toute considération personnelle.
» briguer la magistrature suprême de notre pays est la liberté de chaque citoyen en capacité d’incarner une certaine vision de la Guinée d’aujourd’hui et de demain. Ce qui est d’abord essentiel, c’est la Constitution qui doit être au dessus de toute considération personnelle. Deuxièmement, une fois que la Constitution sera adoptée, la Charte n’aura aucune actualité. Toute femme ou tout homme, remplissant les critères qui seront dans la Constitution pourra faire acte de candidature. Je comprends votre approche, mais en Guinée, on a tendance à tout personnaliser. Ce qui est essentiel dans le contexte actuel, c’est partager le texte pour instaurer une culture démocratique. Je dis « pourquoi pas » à la candidature de Général Mamadi Doumbouya, parce c’est la liberté de chaque citoyen en capacité d’incarner une certaine vision de la Guinée d’aujourd’hui et de demain, d’être candidat ou candidate » a-t-il dit.
Évoquant les élections, Amadou Oury Bah a affirmé que la tendance actuelle est celle d’organiser d’abord la présidentielle et ensuite les communales et les législatives.
« Le cas du référendum, l’objectif, sans calcul politicien, est de l’avoir à la fin de l’année », a rassuré le premier ministre.
« Il va de soi que nous sommes en train de revoir l’ordre des élections. Il est essentiel de commencer par la présidentielle et ensuite aller de la base au sommet. Pour le moment, la date de l’élection présidentielle n’est pas connue. Chaque chose a son temps » a-t-il conclu.
Un condensé de Fodé Touré pour couleur guinee