A Kankan, l’insécurité empêche la quasi-totalité des conducteurs de taxi-moto d’exercer la nuit par peur d’être agressés ou de perdre la vie. Plusieurs d’entre eux appellent les autorités à lutter contre ce fléau.
Néma Soumaoro, taximètre rentre chez lui à 18 h 30, il dit se contenter du peu qu’il gagne.
« Ce que j’ai vu comme solution étant taximètre, moi je rentre chez moi dès 18h 30mn, ce que Dieu me donne du matin jusqu’au soir, je me contente de ça. On sait bien que l’insécurité bat son plein à Kankan. Je demande aux autorités de renforcer la sécurité, parce que les militaires ne sont pas nombreux, donc, les bandits savent là où on les trouve la nuit » A-t-il dit.
C’est le manque d’emplois jeunes qui poussent ces personnes à se livrer au vol et au banditisme, soutient Sidiki Kpogomou un autre taximètre.
Pour sa part, Ousmane Kaba explique les difficultés auxquelles ils sont confrontés et appelle les autorités à renforcer la sécurité dans la ville
« On a beaucoup souffert, il n’y a pas cette souffrance que les bandits ne nous ont pas infligé. Nous n’osons pas nous aventurer loin de la ville, la nuit. Je demande à la sécurité de renforcer la sécurité » A-t-il dit. Il y a quelques semaines, deux présumés bandits ont été arrêtés dans un village à proximité de Kankan, alors qu’ils tentaient de voler la moto d’un taximètre.
Par Mariam Siré Traoré pour couleurguinee.com