Boffa est une Préfecture dans laquelle ca pêche, matin, midi et soir. Le poisson monte et de beaux boissons. C’est la deuxième activité lucrative après l’agriculture. Mais, les habitants de cette Préfecture sont comme le cordonnier mal chaussé.
Le commun des habitants de cette ville, entourée par la mer et les bras de mer, ne peut pas s’offrir le luxe de manger du poisson.
Les ménages se plaignent d’un manque de poisson au marché. Le peu de poisson qu’on trouve dans les marchés de la Commune urbaine coûtent les yeux de la tête.
Mamaissata Bangoura, vendeuse de poisson, sevrée de son commerce, révèle qu’a Boffa, le poisson est vendu aux sociétés, aux gros consommateurs venus de Conakry ou d’ailleurs bien avant qu’il ne soit pêché.
Elle jure que la transaction se fait parfois en haute mer. Des chinois, des Coréens seraient au cœur de ces transactions. C’est le menu fretin qu’on débarque aux débarcadères et qu’on propose à la consommation ménagère
« Tous les poissons pêchés sont emportés ailleurs. Chose qui explique le manque criard de poisson à Boffa, tandis que la préfecture est située au bord de la fatala » se plaint un connaisseur.
Les yeux rouges, les Boffakas fulminent contre cette pratique.
Par Ibrahima Kalil Condé correspondant de couleurguinee.com