Pour subvenir à leurs besoins, ils sont nombreux ces jeunes qui pratiquent le métier de tapisserie à Conakry. Nous avons rencontré certains d’entre eux qui exercent au quartier Bambeto dans la commune de Ratoma.
Santos un d’eux explique ce qui l’a amené à embrasser ce métier.
« Je passais toute la journée à la maison. J’ai dit que je ne pouvais pas rester comme ça sans faire quelque chose dans ma vie car je n’étudie pas. C’est en ce moment que j’ai poussé mes parents à m’envoyer dans cet atelier de tapisserie. J’ai appris le métier et comme vous le constatez, je le pratique très bien maintenant le métier. Dieu merci, je m’en sors bien car j’arrive à couvrir certains de mes besoins » a-t-il expliqué.
Sékou Soumah pratique aussi cette activité. Il évoque pour sa part les difficultés auxquelles ils sont confrontés.
« Nous souffrons ici. Non seulement le travail est dur, mais aussi avoir des clients pour acheter ces produits causent beaucoup de problème. Quand même, je compte sur ce métier pour subvenir à mes besoins quotidiens. Ils y a des clients qui viennent lancer des commandes avec nous. C’est dans ça nous aurons de l’argent. Mais, notre force dans cette activité c’est fabriquer et revendre » a-t- il fait remarqué.
Cet autre tapissier parle d’une flambée des produits qui entrent dans la fabrication.
« Les conditions dans lesquelles nous travaillons sont très difficile. Le prix des produits sont revus à la hausse par exemple le prix du tapis en plus le bois c’est ce qui fait que nous serons obligés d’augmenter le prix de vente des fauteuils. Voilà des choses qui rendent notre activité très difficile. En plus de ça, lorsque les clients lancent des commandes et que nous finissons le travail très tôt, ce client ne vient pas récupérer leurs fauteuils à temps compte tenu de notre locale ce n’est pas facile d’avoir la place pour garder les produits finis » a expliqué Hamza Camara.
Par Mamadou Moussa Diallo pour couleurguinee.com