La nouvelle est tombée hier au journal de 20h30, Ousmane Gaoual Diallo, El Hadj Ibrahima Cherif Bah, Abdoulaye Bah et Cellou Baldé, des responsables du parti Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) qui étaient détenus ont été gratifiés d’une liberté sous condition. La nouvelle fait plaisir à tous ceux qui se sont battus corps et âmes pour que ces responsables politiques recouvrent leur liberté.
Des sources hospitalières soutiennent que le vrai motif de ces libérations sous conditions est dû à des pathologies dont souffrent ces détenus politiques. Ousmane Gaoual Diallo était hospitalisé au service neurologie de l’hôpital Ignace Deen depuis près de 3 mois, il souffre de problèmes qui affectent sa colonne vertébrale. Une maladie qui exige des exercices sportifs continuent.
Dans un premier temps, ceux qui étaient fréquents à l’hôpital Ignace Deen au service neurologie le voyaient régulièrement faire des marches dans le couloir du 1er étage où il était hospitalisé.
Mais, ces derniers temps, ses médecins ont exigé qu’il nage pour muscler son dos. Et éviter ainsi une intervention chirurgicale risquée. Le service pénitentiaire a entrepris de l’amener nager dans des piscines de Kaloum. Dans les hôtels, mais rapidement, les propriétaires de ces infrastructures l’ont trouvé gênant, avec cette horde d’agents de gardes pénitentiaires qui tournent autour de lui. Ces hôtels ont commencé à décliner. Il fallait se rabattre sur des piscines d’hôtels situés dans la banlieue de Conakry.
Mais, avec les embouteillages, c’était difficile de continuer ces mouvements avec ce détenu. Dans ces conditions, la justice ne pouvait plus garder longtemps Ousmane Gaoual en prison selon nos sources
El Hadj Cherif Bah aussi ne doit plus tenir dans une salle d’hospitalisation. Il doit faire des mouvements, des exercices parce qu’il a pris du poids en prison et cela est dangereux pour sa santé. On est donc obligé de lui permettre d’être libre pour faire des exercices. Cellou Baldé a des antécédents cardiaques, selon toujours, ces sources médicales. Il doit avoir une prise en charge adéquate. Le garder en prison est un risque certain, ajoutent ces sources.
Abdoulaye Bah est aussi malade. Il doit impérativement humer l’air de la liberté. Voilà autant de raisons, selon ces sources, qui ont plaidé en faveur de cette remise en liberté sous condition. Ces sources médicales émettent ainsi une hypothèse contraire à celle répandue selon laquelle, ce sont les manifestations projetées par l’opposition qui ont amené le pouvoir à libérer ces célèbres détenus. Ce qui n’est pas non plus une hypothèse à rejeter. Elle a dû aussi peser sur la balance soutiennent d’autres sources. Dans l’un ou dans l’autre cas, ces libérations, quoique sous condition, de ces opposants sont des motifs de satisfaction. Il faut s’en réjouir disent des observateurs
Par Abou Bakr pour couleurguinee.com