A l’Assemblée générale virtuelle du parti Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, le Président de cette formation politique a abordé des sujets brûlants de l’actualité nationale. Nous vous proposons des morceaux choisis de ses interventions
Aux nouveaux adhérents
‹‹ Je commencerai par souhaiter la bienvenue à l’UFDG, toutes celles et tous ceux qui ont décidé de faire confiance à notre parti politique. l’UFDG fera tout pour être digne de votre confiance››
A propos des combats du parti
‹‹ Vous avez des défis en tant que Guinéens. Parce que je suis sûr que nous accéderons au pouvoir. Unir et servir notre peuple, rassembler et réconcilier les Guinéens est notre mission. Nous avons suivi en quelques parties, en tant qu’aliance politique, beaucoup de nos compatriotes qui ont l’habitude d’être ici ne sont plus parmi nous. Ils sont partis à la fleur de l’âge. Ils ont été tués dans la lutte pour l’instauration de la démocratie. Les gens ont tendance à dire que cette lutte était contre le pouvoir. Non. Toutes manifestations organisées étaient pour exiger le respect de la loi démocratique. On s’est jamais battu pour dire allons nous installer à Sekhoutoureya. Nous avons voulu que les élections soient organisées à bonne date. Ils ont dit qu’on était violents. La Constitution était claire à cet effet »
A propos des élections
« L’organisation des élections ne doit pas dépendre de l’humeur du Président de la République. Nous avons depuis 2011 mené ce combat pour exiger le respect de notre Constitution, ils ont tué nos compatriotes parce qu’ils voulaient que la Guinée soit une société démocratique. Nous voulons instaurer dans le projet de société l’égalité de tous les filles et fils de Guinée. Aucun groupe particulier ne doit être supérieur à un autre. Notre combat a été pour ça et a déformé. Ils nous ont attribués des intentions qu’on a jamais eues. Parce que notre souci est de voir une Guinée unie. Que l’égalité et le droit soient garantis pour ces enfants. ››
Des objectifs de l’UFDG et l’ANAD
‹‹ Nous nous sommes tous rejouis de la libération de nos locaux grâce au Colonel Mamadi Doumbouya et à ses collègues qui ont risqué leurs vies pour libérer la Guinée de la dictature. Nous avions, l’UFDG et l’ANAD, à cette époque saluer à travers une déclaration des sursauts patriotiques qui ont conduit notre armée nationale à mettre fin à la dictature.
Toutefois, il faut fustiger la seule place accordée à l’UFDG et l’ANAD au CNT et je lance un appel aux actuels gouvernants du pays. On a dit au CNRD de veiller que le gouvernement et les autres institutions de la transition, soient justes et équitables. Parce qu’on doit préserver la paix. Je ne suis pas content, et je sais que vous n’êtes pas contents. Il faut qu’on continue la lutte mais nous vous demandons de rester mobilisés. Il y a des mains noires qui sont en train de faire des pressions sur le CNRD pour devoyer la transition. L’UFDG et l’ANAD, on n’acceptera pas. Nous avons salué toutes les actions positive du CNRD ».
Toutefois, il faut fustiger la seule place accordée à l’UFDG et l’ANAD au CNT et je lance un appel aux actuels gouvernants du pays. On a dit au CNRD de veiller que le gouvernement et les autres institutions de la transition, soient justes et équitables. Parce qu’on doit préserver la paix. Je ne suis pas content, et je sais que vous n’êtes pas contents. Il faut qu’on continue la lutte mais nous vous demandons de rester mobilisés. Il y a des mains noires qui sont en train de faire des pressions sur le CNRD pour devoyer la transition. L’UFDG et l’ANAD, on n’acceptera pas. Nous avons salué toutes les actions positive du CNRD ».
Les prochaines étapes
» Nous sommes prêts à apporter du succès à la transition. Nous rappelons au Colonel Mamadi Doumbouya qu’il a une responsabilité devant l’histoire. Nous savons qu’il a risqué sa vie pour faire tomber la dictature. Il faut qu’il fasse tout pour que les mains noires ne décident pas à son nom. Qu’il agisse conformément à l’engagement pris devant le peuple de Guinée. Notre combat c’est pour que le peuple de Guinée choisisse ses dirigeants et ne pas que les gens s’enferment là-bas, choisir à la place du peuple et dire que le peuple ne veut plus de telle génération. En France, les Français ont élu Emmanuel Macron à 39 ans, il n’ont pas pris une loi qui exclut les vieux. Aus Etat unis d’Amérique, les américains ont élu Biden à 77 ans, ils n’ont pas pris une loi qui exclut les jeunes » .
par Djibril Timbo Barry pour couleurguinee.com