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vendredi, novembre 22, 2024

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Crise électorale : Le gouvernement charge Amnesty international

Dans un communiqué, l’ONG Amnesty international a condamné les violences postélectorales qui ont occasionné la mort de plusieurs personnes et des destructions de biens privées et publique. Elle accuse les forces de l’ordre guinéen de violation de droits de l’homme. Le jeudi 19 novembre 2020, au conseil des ministres, le gouvernement a déploré la sortie  de cette ONG qui lutte contre les violations de droits humains dans le monde.

Ci-dessous un extrait de ce conseil

« Le Conseil a déploré les accusations de violation de droits de l’Homme proférées par l’ONG International à l’encontre de l’Etat guinéen. Il a déploré lefait que de telles affirmations ne sont que la résultante d’investigations partiales menées exclusivement à charge et résultant d’une vision figée et une approche unidimensionnelle de la protection des droits de l’Homme et des peuples. Le Conseil a souligné que certaines ONG dont Amnesty International et Humann Right Watch aux pratiques tendancieuses en dénonçant systématiquement les seuls Gouvernements, conforte des opposants dans la conviction qu’ils sont affranchis de toute responsabilité dans la promotion des droits de l’Homme.

Le Conseil a soutenu que la situation actuelle de notre pays illustre opportunément ce déséquilibre : D’un côté, une organisation de la société civile associée à des acteurs politiques qui déclare et assume publiquement s’affranchir des lois et institutions de la République et qui se livre à des actes de violence assumés, de l’autre un Gouvernement qui a la responsabilité de préserver l’ordre public et qui s’astreint à le faire dans le respect des lois mais qui est seul paradoxalement interpelé par ces ONG.

Le Conseil a invité les Ministres en charge de la citoyenneté, de la Justice et de la Sécurité à organiser dans les meilleurs délais, une rencontre avec la presse publique et privée, afin d’édifier l’opinion nationale et internationale sur l’absence de fondement des accusations de certaines ONG qui sans jamais se rendre dans les pays concernés, se contentant de témoignages souvent subjectifs, émettent des jugements erronés sur la situation des Droits de l’Homme dans nos pays. »

 Morceaux choisis par Mamadou Yaya Bah pour couleurguinee.com

 

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