Depuis plus d’un mois, les habitants des différents villages de la sous-préfecture de Gueasso sont victimes d’une diarrhée jugée sévère. Cette localité est située dans la préfecture de Lola. L’épidémie a déjà touché plus d’une quarantaine de citoyens.
Le manque d’eau potable dans cette sous-préfecture serait à l’origine de cette maladie hydrique. Selon nos informations, les citoyens font des kilomètres pour aller se ravitailler en eau de rivière.
« Ça fait presque plus d’un mois de cela, la maladie a commencé à Gueasso. D’abord, il y a eu 8 premières personnes qui ont été victimes dans une famille. Une équipe préfectorale s’est déplacée pour venir à Gueasso ici. Les membres ont conclu que cette diarrhée est due à l’eau que les citoyens consomment. De nos jours, il y a au moins quarante personnes qui ont été affectée. La maladie a commencé à Gueasso centre mais ça commence à atteindre les autres villages. Heureusement, il n’y a pas eu de morts pour le moment. Nous avons fait la sensibilisation pour que les gens fassent recours au centre de santé puisque les villageois sont en train de gérer la maladie entre eux. C’est quand la maladie s’aggrave qu’ils font recours à la médecine moderne » a expliqué le maire de Gueasso, Ibrahima Diabaty Doré.
Plus loin, le maire de cette commune rurale a laissé entendre que ce n’est pas la première fois que les citoyens de sa juridiction sont exposés à cette épidémie de diarrhée, Ibrahima Diabaty Doré soutient qu’il y a au moins plus de 19 villages qui n’ont pas de point d’eau potable
« La sensibilisation peut être faite, mais s’il n’y a pas d’eau, ça devient compliqué. Il y a plusieurs villages qui n’ont pas d’eaux potables. Il y a au moins 19 villages qui n’ont pas même un puits amélioré. Ils utilisent tous des cours d’eaux pour leurs besoins. A chaque fois qu’il y a changement de climat, les maladies pareilles apparaissent. Nous vivons une situation difficile ici. Sinon, notre PAI avec ANAFIC étaient basés sur les forages. Nous avons fait un PAI de 26 forages pour tous les villages au compte de l’année 2020 parce que ça nous fatigue chaque année. Mais, ça n’a pas vu le jour. Il y a également un sérieux problème de routes qui se pose. L’initiative présidentielle pour nos routes, celui auquel ça été confié, n’a pas été à la hauteur. Il a plutôt compliqué l’état de nos routes», déploré le maire de la commune rurale de Gueasso.
Pour finir le maire de la localité a appelé les autorités à venir en aide aux habitants de Gueasso.
Par Jean François Mamy correspondant régional de couleurguinee.com
