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samedi, novembre 23, 2024

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Vente d’articles divers dans la circulation : Le gagne-pain  de certains guinéens.

L’occupation des alentours des grands carrefours et rond points des différents axes routiers de la capitale Conakry et environs par des marchands de divers articles est devenue courante.

Pour subvenir à leur besoin et à ceux de leur famille, elles sont nombreuses de nos jours, ces femmes qui  choisissent les différentes artères des de la capitale pour faire leur petit commerce. Sachets d’eau, bonbons, biscuits, chewing-gums,  fruits, masque de protection cintre le covid19 et autres articles sont entre autres ce que ces femmes revendent. Elles profitent des embouteillages pour faire la navette entre les voitures et proposer leurs produits aux citoyens.

Aminata Barry veuve et mère de deux enfants pratique ce petit commerce.

« Je revends des sachets d’eau parce-que mon mari est décédé. Je n’ai pas d’abord acceptée de me remarier.  Ça me rapporte un peu. Dans un paquet vendu on peut avoir jusqu’à 5 000 francs guinéens d’intérêt. Je peux vendre  3 à 5 paquets par jour » affirme cette dame.

Ces vendeuses courent d’énormes risques dans la circulation.

Saliou Djan Diallo vendeuse en est consciente.  Elle évoque quelques difficultés auxquelles elles font face.

« Je fais ce commerce provisoirement pour avoir de l’argent et au fil du temps je vais me lancer dans autre chose. Il y a des risques vraiment, mais nous sommes là. Les chauffeurs cris sur nous parfois et certains même partent sans qu’on ne récupère notre argent » déplore-t-elle.

Mamadou Ramata Sow  élève est orpheline de père. Elle cumule ce commerce à ces cours.

« Quand je  n’ai pas cours je viens ici .Mon père est décédé et je suis l’aîné de la famille, ma mère aussi vend des galettes. C’est vrai nous courrons d’énormes risques mais on n’a pas le choix parce que certains chauffeurs sont très cruelle ils roulent n’importe comment.

Fatoumata Sylla pour sa part dit exercer  cette activité pour assister son mari qui, selon elle manque de moyens financier.

« Je viens vendre ici parce-que mon mari n’a pas assez de moyen. Pour l’aider à supporter la charge de la famille comme l’étude des enfants, la nourriture entre autres,… La vie est chère actuellement, il ne faut pas s’asseoir et attendre tout, de quelqu’un »  Souligne-t-elle.

Adama Diallo s’est retrouvé dans cette activité par circonstances.

«  Moi, mes parents ont les moyens mais il fut un moment où je ne pensais qu’au divertissement.  Et finalement,  j’ai eu un enfant hors mariage. Ils m’ont chassé de la maison. Donc j’exerce ça pour m’en sortir et subvenir au besoin de mon enfant» affirme-t-elle.

                           Par Aïssatou Bah pour couleurguinee.com

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