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Décès de Hadja Diènè Kaba : le regard d’un imam de Guéckédou

Ousmane Diallo, un des érudits de la mosquée de Mangala 1 et chroniqueur religieux à la radio Makona FM à Guéckédou s’invite dans le débat sur l’organisation des obsèques de Hadja Djènè Kaba Condé, décédée à Paris, la semaine dernière.

D’après le Prophète (PSL), lorsqu’une femme décéde , tout ce qui est lié à l’organisation de ses funérailles revient à son époux, introduit l’imam et il déclare que le mari peut être assisté par tout le monde, mais il reste et demeure le maître à bord.

Sauf s’il délègue ses pouvoirs à d’autres personnes, ou s’il les organise contrairement à ce que dit l’islam, ou s’il y a divorce entre les deux mariés, un divorce attesté par des témoins au nombre de deux (2) au minimum et cela après trois mois d’observation sans avoir changé d’avis. En ce moment, le mari peut être écarté , explique l’imam Ousmane .

Il précise qu’aucun de ses enfants ( homme ou femme ) ne peut décider de l’organisation des funérailles de la mère du vivant de l’époux . Même si ce dernier ne s’est pas occupé de leur mère. C’est à l’islam de trancher et non aux enfants en tant que musulman .

Cet imam a fait cas du rôle que doivent jouer les autorités lorsque celles ci décident de prendre part à une quelconque organisation de funérailles dans ce cas de figue..

Pour lui, les autorités ont le plein droit de prendre part à toute situation concernant la vie de leurs citoyens. L’islam ne trouve pas d’objection, si les principes religieux sont respectés .

C’est à dire , toutes salutations d’usages où assistance pour l’organisation des funérailles, le mari doit être consulté avant, pendant et même après car il a un droit sacré sur le corps de ses femmes et ses enfants.

 » Je souhaite que Dieu ramène la compréhension au sein de la famille éplorée, car nous allons tous goûter à la mort un jour. Selon l’islam , quand on a un mort, c’est déjà une grande douleur, le mieux c’est de s’entendre pour son inhumation pour que Dieu ait pitié de son âme » conclut l’imam.

Par Abdourahmane Barry pour couleurguinee.com 

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